Directrice de clientèle à New York, Lille
"L’important est de prendre plaisir tout en réussissant des missions complexes au sein de son équipe."
Caroline Prister, ancienne étudiante à ISCOM Lille, travaille dorénavant chez FCB Health à New York. Elle nous parle de son parcours, de ses expériences et de ses années iscomiennes.
Bonjour Caroline, pouvez-vous vous présenter brièvement ?
Bonjour ! J’ai étudié à ISCOM Lille entre 2007 et 2010. En Janvier 2011, je suis partie aux Etats-Unis afin d’obtenir un diplôme américain grâce au partenariat entre l’ISCOM et Winthrop University (en Caroline du Sud). Je travaille à New York depuis maintenant six ans. Quand je ne suis pas au bureau, j’aime explorer New York car il y a toujours de nouveaux endroits à découvrir…
Comment êtes-vous parvenue à vous retrouver à travailler ici à New-York ?
J’ai eu la chance de travailler à New York en tant que stagiaire dans une agence de publicité digitale pendant mon cursus scolaire à Winthrop. Après ces quelques mois passés dans cette ville incroyable, je suis repartie en Caroline du Sud pour terminer mes études. Alors que je pensais rentrer en France après l’obtention de mon diplôme, cette première expérience new yorkaise m’a fait changer d’avis. C’est ainsi que j’ai déménagé dans cette ville en mai 2012 pour commencer ma carrière professionnelle…et j’y suis restée !
Pouvez-vous nous parler de l’entreprise dans laquelle vous travaillez ? Quel est votre poste ? Comment interagissez-vous avec vos collègues et vos clients ?
FCB Health est une agence de publicité experte dans le secteur pharmaceutique. J’ai intégré cette entreprise il y a un peu plus de trois ans et j’y suis maintenant directrice de clientèle. Plus précisément, je suis spécialisée dans les réseaux sociaux. Je suis parvenue à établir des relations professionnelles solides avec mes collègues et mes clients.
Mon rôle est de diriger des projets comme des lancements de marques, de plateformes sociales et de campagnes publicitaires. Pour y parvenir, je travaille au quotidien avec mes stratégistes, créatifs, chefs de projets, producteurs ainsi que mes clients et prestataires qui se consacrent aux missions innovantes. Il est très important de lier des liens professionnels forts, qui deviennent même parfois amicaux, afin d’aller au-delà des attentes internes et externes et de partager un succès commun au long terme.
Qu’est ce qui diffère entre les USA et la France dans la manière de travailler ?
Pour moi, l’important est de prendre plaisir tout en réussissant des missions complexes au sein de son équipe. Dans ce sens, je pense que la façon de travailler en France et aux USA peut être similaire. Mais elle peut aussi être différente. Par exemple, ici je peux réaliser des projets que je ne pourrais pas accomplir en France car les régulations pharmaceutiques en publicité ne sont pas les mêmes d’un pays à un autre. Aux Etats-Unis, il est possible de promouvoir un produit pharmaceutique de façon directe sur les réseaux sociaux même si celui-ci nécessite une ordonnance médicale.
Bien sûr, il y a aussi quelques différences entre les deux pays… comme parler des résultats d’un match de football américain ou de baseball lors d’une réunion le lundi matin (au lieu de ceux de football ou de handball), ou encore d’avoir une sélection de plusieurs types de cheddar lors d’un déjeuner professionnel.
Pouvez-vous nous parler d'un projet concret que vous avez piloté et qui résume ce que vous avez pu nous dire auparavant ?
L’an dernier, j’ai travaillé près de dix mois avec mes équipes, prestataires et clients afin de pouvoir exécuter ce que personne n’avait réalisé auparavant dans ce groupe pharmaceutique pour un produit médical à obtenir sous ordonnance. Il s’agissait de permettre aux utilisateurs de commenter et de réagir à du contenu organique et sponsorisé sur Facebook. Cela peut paraître anodin pour une marque de consommation courante mais il en est tout autre dans ce domaine.
Le succès de ce projet permettra à d’autres marques du même groupe de faciliter leurs lancements sur les réseaux sociaux grâce à des lignes directrices renouvelées et modernisées.
Que vous a apporté ISCOM durant ces 4 années d'études ?
ISCOM est une école formidable. Avoir cours avec des intervenants professionnellement actifs, participer à des compétitions pour de vrais clients, ou encore avoir autant de stages par an facilite énormément l’entrée dans la vie professionnelle. Je pense que les stages que j’ai réalisés m’ont permis d’être déterminée et certaine de savoir ce que je voulais vraiment faire (ou ne pas faire).
Avez-vous un conseil à donner aux étudiants qui souhaitent partir travailler à l'étranger ?
Je leur dis : foncez !! N’hésitez pas une seule seconde. Partir à l’étranger est tellement enrichissant. Partir à la découverte de nouvelles cultures n’est que positif. Repartir en France sera toujours une option, mais profiter des partenariats internationaux qu’entretient ISCOM n’est pas une opportunité qui s’offre à nous tous les jours.