Directeur artistique sénior,
"Pour faire de la création, soyez curieux"...
William Doret est Directeur artistique. Après un passage chez Microsoft où il développe son goût pour la création digitale, il a lancé son propre studio de direction artistique et travaille actuellement pour Webedia, le groupe de médias et de divertissement. Découvrez ses conseils pour nourrir votre créativité et vous diriger vers le métier de Directeur artistique.
À quel moment avez-vous décidé de vous lancer dans la création digitale ?
Au départ, lorsque j’ai intégré ISCOM en spécialisation Marketing/Publicité, je m’imaginais travailler sur des campagnes publicitaires pour du print ou en TV.
Puis le digital a pris progressivement de l’ampleur et j'ai saisi cette évolution. J’ai fait mon stage de fin d’études chez Microsoft et j’ai eu l’opportunité d’être embauché par l’entreprise. En fait, ce stage a été un véritable tremplin puisqu’il m’a fait directement entrer dans la vie active. Je suis resté 6 ans à ce poste avant d’évoluer vers d’autres projets.
Aujourd’hui, je travaille pour Webedia au pôle Corporate & Brand Services. Mes missions vont de la réalisation de sites/applications mobiles à l’accompagnement digital de Grands Comptes comme SNCF ou le Groupe Casino.
Concrètement, c’est quoi le rôle d’un Directeur Artistique Senior ?
C’est parfois difficile de faire la frontière entre les créas dans leur globalité. C’est vrai que les fonctions créatives sont en principe segmentées, mais finalement on met le curseur où l’on veut en fonction des appétences et des envies de chacun.
En quoi consiste mon métier de DA ? Il y a d’abord une partie management et gestion d’équipes créatives.
Je vais également donner des intentions graphiques. Lorsqu’on commence comme Directeur Artistique Junior ou Webdesigner, on est au départ plus dans l’exécution que dans la recommandation.
Avec l’expérience, la fonction prend une dimension plus stratégique, un peu dans la lignée d’un Directeur de Création, avec la gestion des contrats et budgets.
C’est également un métier de contact, puisqu’il y a beaucoup d’échanges avec le client. On fait des maquettes d’intention, des propositions.
Bref, en direction artistique, il faut de l'écoute, du bon sens, de la créativité et un peu de magie ;-)
Selon vous, que faut-il faire pour développer son potentiel créatif ?
D’abord, il y a quelque chose qui est essentiel mais qui est parfois difficile à maintenir dans le temps, c’est de faire de la veille. Savoir ce qui se fait, ce qui fonctionne.
Pour moi, la créativité a aussi quelque chose de personnel, c’est-à-dire qu’il faut avoir sa marque de fabrique. J’entends par là qu’il faut savoir mélanger les idées pour en faire naître d’autres. En d’autres mots, il faut être curieux, s’intéresser à tout : l’actualité, la technologie, l’art…
Et puis si j’ai un conseil à donner aux jeunes qui veulent se diriger en publicité et communication, c’est de leur dire soyez curieux, foncez et ne lâchez rien !
Quels souvenirs gardez-vous de vos études à ISCOM ?
Je me souviens que nous avions constitué un groupe d’une dizaine de personnes et nous étions inséparables.
Plus de 15 après, nous avons gardé contact et on se voit toujours régulièrement. D’ailleurs, dans le cadre professionnel je croise aussi des anciens de l’école. Bref, je retiens de mes études à ISCOM de beaux moments de partage et de bons intervenants.
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