Fondatrice d'Agrophilia,
Portrait de la fondatrice du magazine d'information agricole nouvelle génération...
Une fois diplômée d’ISCOM, Annabel Dominault est partie aux quatre coins du monde découvrir l’agriculture sous toutes ses formes. A son retour elle a fondé agrophilia.fr pour informer sur le monde agricole et sensibiliser le public aux questions environnementales liées à l’agriculture.
Pouvez-vous nous présenter agrophilia.fr ?
Cela fait plus d’un an que j’ai monté agrophilia.fr, un média dédié au monde agricole. On y trouve tout type d’information, du woofing en Europe aux interviews politiques, en passant par des articles d’actualité touchant à l’environnement agricole. Fin juin, j’ai lancé le Discovery Festival, premier festival organisé par Agrophilia. Il a rassemblé Parisiens, Bordelais et Bruxellois autour de cycles de conférences sur des thèmes agricoles et environnementaux. L’idée était de réfléchir aux changements possibles dans les comportements pour modifier l’environnement de façon positive.
Je viens de finaliser la partie e-commerce de mon site, qui propose des produits différents, avec des articles pour expliquer d’où viennent les produits, et une section vente.
Comment trouvez-vous l’inspiration pour faire évoluer le site ?
Après avoir inauguré le site en avril 2016 au cinéma le Lincoln sur les Champs-Elysées, je suis allée dans une vingtaine de pays pour voir comment ça se passait ailleurs.
Cela m’a donné de nombreuses idées pour proposer de nouveaux projets à mettre en place et amener la France en pole position sur le secteur agricole.
De plus, je continue à travailler en parallèle du développement de mon média : je suis prestataire pour des entreprises diverses, surtout dans le milieu automobile que j’adore. Je suis pilote par ailleurs, et mon rêve est de relier les deux domaines en rendant le secteur automobile plus écologique, par le développement des bio-carburants, du chanvre ou du cuir végétal.
Que vous a apporté ISCOM ?
ISCOM m’a permis de comprendre l’importance du comportement du consommateur surtout dans l’agriculture, secteur très dépendant de la demande : quand elle change, l’offre doit s’adapter, et cette relation n’est pas réciproque. L’école m’a permis de rencontrer des personnes venant de secteurs très différents ce qui m’a été utile par la suite. En 2013, je suis partie à Winthrop en Caroline du Sud, via le cursus américain proposé par l’ISCOM. J’ai poursuivi avec un MBA au CNAM (Centre National des Arts et Métiers) et des études en Roumanie et à San Bernardino avant de démarrer agrophilia.fr.
Avez-vous des conseils à donner à nos étudiants ?
Vivez vos rêves et n’abandonnez jamais ! N’oubliez pas l’importance de l’e-réputation qui peut casser une marque. Croyez en vos projets et restez vous-même.