Responsable marketing et communication,
"ISCOM m'a permis d'apprendre par la pratique..."
Après ses études à ISCOM, Nicolas Lureau a débuté dans la communication du secteur pharmaceutique, puis progressivement a découvert un autre secteur, celui de l’électronique. Aujourd’hui, il est Responsable marketing/communication europe et revient sur les défis de son poste...
Vous avez intégré ISCOM en admission parallèle 3ème année, racontez-nous votre parcours jusqu’à votre 1er poste…
Après ma licence LEA Traduction et Communication/Anglais-Allemand, j’ai rejoint ISCOM en 3ème année. J’ai choisi la spécialisation Communication Globale, pour son aspect généraliste, sa vision globale et aussi sa dimension stratégique. Au cours de mon dernier stage, j’ai eu l’opportunité d’être directement embauché par l’entreprise qui m’accueillait. Pour vous raconter brièvement mes missions, je travaillais dans le secteur de l’industrie pharmaceutique sur la réputation corporate de l’entreprise, les sites web, les partenariats médias. Mais j’ai aussi participé aux projets de communication interne comme l’animation de l’intranet ou encore l’organisation d'événements et shootings.
Désormais vous êtes Responsable marketing/Communication Europe. Pourriez-vous nous donner les qualités dont il faut faire preuve pour ce poste ?
De toute évidence, il faut des qualités d’organisation et de communication avec les collaborateurs, d’autant plus lorsqu’il s’agit de défendre ses choix : c’est indispensable de savoir mobiliser en interne. À mon sens, il faut aussi être rigoureux, par exemple lorsqu’on détermine les indicateurs de performance, pour faire remontrer les bonnes données aux bonnes personnes. Enfin, dans une entreprise internationale, la maîtrise des langues étrangères (anglais et allemand) est une nécessité. Mon entreprise est une société cotée en bourse au Japon et regroupe plus de 6000 collaborateurs à travers le monde. En fait, son implantation en Europe est récente, alors l'équipe Europe est en pleine construction, ce qui me permet d'assumer plus de responsabilités qu'avant. Dans le cadre de mes fonctions, j’interviens par exemple sur le développement et l’implémentation des campagnes produit, j’ai en charge le calendrier des événements (salons). Enfin, je développe également l’interface entre les équipes marketing globales et commerciales Europe.
Justement, vous êtes dans l’électronique. Quelles sont les spécificités de ce secteur ?
Comme je travaille pour un fabricant de composants électroniques, je fais de la communication B2B, c’est-à-dire que nos clients sont les fabricants électroniques. Pour vous expliquer plus précisément, dans tous les objets électroniques de votre quotidien (smartphone, tablette, pc, tv, etc.) vous avez ce que l’on appelle un connecteur I-PEX. Notre objectif, c’est de convaincre les ingénieurs responsables du développement de nouveaux produits d'intégrer nos connecteurs dans leurs prototypes. Convaincre un ingénieur, c'est un vrai challenge : c'est une cible technique et exigeant. Pour autant, savoir que son produit est dans la dernière innovation technologique qui change le quotidien des gens, c'est une réelle gratification.
Quels sont les apports d’ISCOM dans votre parcours ?
ISCOM est clairement une école professionnalisante, que ce soit lors des compétitions professionnelles avec les entreprises ou à l’occasion des différents stages, en agence ou chez l’annonceur. D’ailleurs pour résumer mon parcours en communication à ISCOM, je dirai que c’est de l'apprentissage par la pratique : les challenges sont l’occasion de construire des réflexion stratégiques, de manager des projets et des équipes.
Dernière question, quels sont les 3 conseils que vous donneriez aux étudiants pour réussir leurs études de communication ?
Le premier, c’est d’avoir toujours le sens du détail.
Le second, c’est d’être curieux, par exemple en lisant des livres sur le secteur et en initiant des rencontres avec d'autres marketeurs/communicants.
Enfin, mon dernier conseil, c’est d’avoir toujours le goût de l'innovation.