“Avatar”, “NFT” et “Cryptomonnaie”, voici les 3 termes qui affolent la toile depuis plusieurs semaines. Et à juste titre ! Quelles opportunités représentent les Métavers pour les marques ? Quels sont les défis à relever ?
C’est pour répondre à l’ensemble de ces interrogations que s’est tenue ce matin à ISCOM Paris une conférence autour du sujet “Marketing & Métavers : quels défis et quelles opportunités pour les marques dans les mondes virtuels ?”.
Cette conférence était adressée à un volet d'experts de la communication et du marketing , dont certains membres de l’association française Adetem.
Organisé à l’initiative de Laurence Gosse, Directrice scientifique ISCOM, dans le cadre du laboratoire de recherche Lab Influence, l’événement a été co-animé par Nathalie Badreau, Consultante en prospective et Innovation et Dorothée Rieu, Docteure en Neurosciences.
Avant d’entrer au cœur de la conférence, il est bon de rappeler la signification du terme Métavers (Metaverse en anglais).
Métavers (contraction de méta-univers) désigne un monde virtuel fictif, évolutif et immersif. Nathalie Badreau va même plus loin lors de son intervention en le qualifiant de « 3ème dimension » ou encore de « monde dématérialisé, sans aucune limite physique ».
On fait donc bien la distinction entre Métavers et Digital. Pourtant, c’est avec les jeux vidéos que les premiers mondes immersifs ont été explorés. On tend même aujourd’hui à créer des univers à l’intérieur de jeux qui existent déjà. Permettant l’accès à une vie 100% virtuelle, l’émergence de ces mondes questionne et interpelle de plus en plus les professionnels du marketing. Lorsque l’on traite de Métavers, les thématiques d’engagement se basent sur les notions de rareté et d’exclusivité. On appelle cela le métabranding.
Et quel meilleur moyen de prouver sa rareté que d’arborer un objet unique et non interchangeable ? Comme l’a souligné Nathalie Badreau, l’objectif n’est pas de remplacer le monde réel par le monde virtuel mais de voir le Métavers comme un complément. Plusieurs marques l’ont d’ailleurs bien compris (Nike, Kellogg’s, Samsung).
Un autre angle de la discussion a été présenté par Dorothée Rieu, fondatrice et PDG de Mediamento, qui a mis l’accent sur le lien entre les neurosciences et l’expérience immersive. Pour aller encore plus loin, il serait intéressant de s’interroger sur les éventuelles limites que pourraient présenter les Métavers pour les marques.
En tout cas, il est certain que les mondes virtuels ont encore de beaux jours devant eux.
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