Aujourd’hui étudiant en 5eannée en alternance à l’ISCOM Toulouse, avant d’être un communicant, Anthonny est un artiste accompli.
Entre son alternance en tant que chargé de communication au sein d’une PME et son œuvre artistique, Anthonny se consacre entièrement à sa passion pour la création. Pleins feux sur un parcours inspiré et … inspirant !
Quel est votre parcours ?
Depuis mon enfance, j’ai toujours dessiné. Pourtant, à l’époque, j’avais décidé de m’orienter autrement en faisant le choix de passer un bac technologique option informatique et développement web. Je me suis vite aperçu que ce domaine de compétences ne me correspondait pas. Mon bac en poche, j’ai donc fait le choix de concilier mes études avec ma passion pour l’art en m’inscrivant au sein de la sélective licence en Arts de l’université Jean Jaurès. J’ai donc passé 3 années à développer mon sens artistique et me former aux différents domaines artistiques (photographie, vidéo, scénographie, PAO ou encore dessin). La formation était très axée sur la pratique, notamment avec la mise en place de séminaires réguliers (comme à l’ISCOM en fait !).
Après ma licence, les débouchés étant très restreints et souhaitant élargir mon champ d’action, je me suis tout naturellement intéressé à la communication et au marketing que j’avais eu l’occasion d’aborder en surface au cours de ma licence. J’ai commencé à m’intéresser à l’ISCOM Toulouse et les portes ouvertes auxquelles j’ai assisté m’ont convaincu. J’ai donc rejoint l’école en 4eannée. Dans le cadre du stage de 4eannée, j’ai accompagné les équipes du pôle digital de l’agence Objectif Papillon. J’ai eu l’occasion de mener plusieurs campagnes digitales et créer de nombreux visuels. Aujourd’hui, je suis en 5eannée à l’ISCOM en alternance au sein du groupe SOTEL.
Dites-nous-en plus sur votre alternance
Je suis chargé de communication à 360° au sein du groupe SOTEL qui possède plusieurs filiales, notamment expertes dans la télésurveillance et les systèmes de sécurité. Mon périmètre d’action est très large, ce qui implique de nombreuses responsabilités. Je suis très autonome dans mon activité au quotidien et j’assure notamment les relations avec nos différents prestataires, la création et déclinaison des plaquettes commerciales/ flyers, la gestion des réseaux sociaux et tout ce qui relève du suivi des KPIs (Key Performance Indicators). J’ai très bien été intégré au sein de la structure, à tel point qu’il m’a été proposé de continuer l’aventure en CDI après mon alternance. Au regard du contexte actuel, je me sens vraiment chanceux d’avoir reçu une telle proposition !
Quels sont les apports des enseignements de l’ISCOM dans votre travail au quotidien ?
Je dirai que je tire de nombreuses connaissances des différents séminaires qui ponctuent notre programme de 5eannée. Les thématiques sont variées et, souvent, je me nourris de ces séminaires pour mettre en application leurs apports au cours de mon alternance. Par exemple, nous avons eu un workshop sur la thématique de l’intelligence artificielle qui m’a énormément inspiré dans les actions que je mène dans mon alternance. Les dynamiques de travail en équipe constituent également un apport important. Le fait de travailler en groupe stimule notre créativité et nous permet d’apprendre les uns des autres, c’est très enrichissant !
En parallèle de vos études, vous menez une activité artistique soutenue, parlez-nous de ce « Bhatk » qui n’est autre que votre alter ego créatif
J’ai toujours dessiné, toujours eu ce goût pour la création dans son essence. Mais depuis un an et demi, je me suis en effet donné un nom d’artiste, « Bhatk » - qui réfère en fait à la contraction de black and white- pour pouvoir vraiment me lancer dans un univers qui m’est propre. A terme, je souhaite vraiment m’épanouir dans une carrière artistique et me servir des apports de l’ISCOM et de mes différentes expériences en communication pour faire connaître mon nom d’artiste.
Il y a donc un an et demi, j’ai participé à ma première exposition qui m’a vraiment servi de tremplin. Mes œuvres ont rencontré un vif succès, ce qui m’a conforté dans mon souhait de me consacrer plus à mes créations. J’ai également pu exposer dans le cadre d’un projet étudiant « Au nom des Femmes » mené par les 3eannées options Relations Presse, Publics et Evénementiel de l’ISCOM. Les étudiantes ont notamment mis en place une exposition consacrant la Femme dans toute sa splendeur. Il m’a ainsi été proposé d’exposer quelques-unes de mes créations à l’effigie de la féminité.
Contre toute attente, toutes mes œuvres se sont vendues en une journée ! Face à ce succès, j’ai décidé de vendre mes œuvres depuis. J’ai donc lancé un site de e-commerce: bhatk.com où j’expose et vends mes différentes œuvres.
Entre-temps, j’ai également eu l’occasion de collaborer avec une marque de vêtements parisienne, 100% made in France, Dach Paris. La marque propose des collaborations à des artistes comme moi. Nous créons les visuels et les visuels sont utilisés pour les collections de la marque. Nous avons convenu d’une collaboration d’un an qui pourra éventuellement être reconduite.
Quelles sont vos inspirations ? Que souhaitez-vous retranscrire dans vos œuvres ?
La plupart de mes œuvres convergent autour de la bichromie. Je travaille le noir et le blanc (d’où mon nom d’artiste). Je souhaite mettre en valeur le vide grâce au plein et au tracé. Le noir et le blanc sont donc mes couleurs de prédilection. De manière générale, j’essaye toujours d’instaurer une trame poétique à mes œuvres, avec des corps en mouvement. Faire des mouvements de danse qui ne s’arrêtent jamais. En ce moment, je me complais à reproduire des corps de femmes. Les artistes qui m’inspirent au quotidien sont nombreux et assez éclectiques : Keith Haring, Martin Tardy, Hopare, Soulages ou encore Basquiat.
Comment envisagez-vous l’après ISCOM ?
A terme, j’envisage de me consacrer à 100% à ma carrière artistique et j’espère pouvoir en vivre. Je compte exposer le plus possible pour gagner en visibilité et notoriété. Je me nourris quotidiennement des apports de l’ISCOM dans la diffusion de mon œuvre. Bien sûr, je peux compter sur le soutien indéfectible de mes camarades de classe dans le relais de mes œuvres. Depuis, j’ai lancé une page Instagram où j’expose mes œuvres. Ma communauté ne cesse de grandir et j’en suis vraiment ravi car le bouche à oreille fonctionne très bien !