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Alumni - Mon poste de responsable e-commerce et CRM chez Lancôme France

Céleste Coez Blanchard, ancienne Iscomienne actuellement en poste chez Lancôme France en tant que responsable e-commerce et CRM revient sur sa scolarité et nous partage son expérience professionnelle

 

 

Qu'est-ce qui vous a mené sur les bancs de l'ISCOM ?

 

 Après avoir obtenu un bac ES, j’ai fait un IUT multimédia pendant trois ans. J’ai ensuite intégré l’ISCOM en filière de production et de création avant de poursuivre par un double master Communication & Technology au Celsa.À la suite de cela, j’ai postulé dans plusieurs boîtes dont L’Oréal.

 

 

J’ai commencé à travailler en digital sur une entité de L’Oréal qui s’appelle Cosmétique Active et qui est vendue en parapharmacie.Je travaillais sur la création d’un site e-commerce qui s’appelle My Derma Center, un site e-commerce multimarques qui rassemblait toutes les marques vendues en parapharmacie. Au bout de six mois, j’ai été embauchée chez L’Oréal et j’ai changé d’entité. J’ai migré de la partie parapharmacie vers la partie luxe chez Lancôme où j’ai été cheffe de projet sur les lancements de produits en digital.  

 

C’est donc chez Lancôme que votre carrière professionnelle débute vraiment ?  

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J’ai commencé ma carrière en CDI chez Lancôme à l’international. L’Oréal fonctionne via deux entités, des entités pays et une entité internationale. L’entité internationale produit de multiples assets pour les pays et produit des contenus vidéos, films, bannières, sites, etc.  Nous produisons tous les contenus en anglais puis nous les livrons aux pays pour qu’ils n’aient pas de coût de production. Cela permet de travailler l’image de marque dans une seule entité afin qu’elle soit constante. En ne travaillant pas la partie création de contenus, cela permet d’optimiser le temps des différents pays afin qu’ils se concentrent sur la vision business et les objectifs de vente. 

 

 Sur Lancôme, il y a trois axes : le maquillage, le parfum et le soin. Je m’occupais des trois. Au bout de trois ans, je suis passée manager et j’ai été en charge de superviser les personnes qui géraient justement ces trois axes. Puis, j’ai voulu changer de poste, sans pour autant quitter L’Oréal. J’ai ainsi travaillé plus de 4 ans à l’international.  

 

Après cela, je suis partie sur plusieurs marques telles que Armani Cosmetics et les designer brands à l’instar de Cacharel, Diesel, Viktor & Rolf, Maison Martin Margiela, Atelier Cologne. Cette fois, j’avais un poste beaucoup plus commercial et orienté chiffres. J’étais devenue e-KAM, Key Account Manager, autrement dit commerciale en ligne en français, avec pour objectif le développement du chiffre d’affaires des pure players e-commerce, nos revendeurs : Origines Parfum, Feel Unique. Après cela, je suis passée à la création du site e-commerce Armani France.  

 

Finalement, quel est votre poste actuel ?  

 

Depuis avril 2019, j’occupe un nouveau poste de responsable digital pour Lancôme France. Je suis responsable du développement du site www.lancome.fr, de son chiffre d’affaires et de sa stratégie digitale : social media, CRM, search, affiliation… en somme, tous les éléments permettant l’acquisition de trafic pour le site internet, puis la conversion donc le déploiement du business.  

 

 

Avez-vous toujours eu cet attrait pour le luxe ? 

 

 Oui, c’est un secteur que j’ai eu l’occasion de côtoyer à de nombreuses reprises. J’avoue cependant que ce qui me plaît surtout, ce sont les parties création, développement et vente du métier. 

 

Quels sont les atouts d’un bon responsable e-commerce ?

 

 

Selon moi, la principale qualité requise est la pluridisciplinarité. Un bon responsable e-commerce doit avant tout être un bon commercial et il doit aimer faire du chiffre. La différence entre l’e-commerçant et le commerçant réside dans la largeur du spectre d’activité. Il faut à la fois être expert CRM, expert search, expert affiliation, expert UX, mais il faut également étudier les comportements des consommateurs pour comprendre leur manière de fonctionner. 

 

Ce qui m’anime au quotidien c’est avoir l’opportunité de toucher à plein d’autres métiers du digital, sans se limiter au webmastering. L’écosystème du e-commerce est très large. Il y a toujours des problèmes sur un site de e-commerce, il faut donc être capable de les gérer rapidement ou de sélectionner les bons prestataires pour faire face à la situation.  

 

Comment envisagez-vous votre évolution professionnelle ?

 

  Le groupe L’Oréal compte de nombreuses marques et une grande diversité de métiers.J’ai déjà occupé plusieurs postes en tant que chef de projet. Si au départ je n’avais pas l’aspect managérial, je l’ai appris par la suite.

 

Aujourd’hui, je m’épanouie sur des sujets qui ne touchent pas forcément au digital mais qui me permettent tout de même de grandir dans ma vie professionnelle. Le groupe L’Oréal ouvre des portes et offre l’opportunité de changer de métier, d’évoluer ou même de devenir expert dans un domaine. Je pense qu’à un certain moment, il est nécessaire d’aller voir ce qu’il se passe ailleurs pour pouvoir apprendre de nouvelles choses. Je ne suis pas encore prête à le faire, mais un jour !   

 

Que retenez-vous de l’ISCOM ?  

 

J’y ai gardé de très bons amis. Il y a une espèce de cohésion de groupe qui est hyper forte. À l’ISCOM, nous touchons à tout et nous travaillons sur de gros projets. Je me souviens qu’en 2ème année, notre professeur Marc Mannevy nous avait fait travailler sur un projet de film. Il avait ensuite fait louer un cinéma afin de projeter chaque création devant un jury. 

 À l’issue de cet événement, un prix avait été remis au meilleur groupe. J’avais trouvé le niveau de chaque film impressionnant et l’engouement que chacun avait mis dans ce projet était assez fou. Le réalisme des cours et la professionnalisation des projets permet de s’acclimater rapidement au monde du travail