Elisa et Caroline se sont rencontrées à l’ISCOM Toulouse. Depuis 2 ans maintenant, elles se sont lancées dans l’entrepreneuriat et collaborent ensemble au nom de Luna, une agence de communication qu’elles ont créée.
On vous raconte leur histoire, celle d’une amitié indéfectible et d’une success story qui ne fait que commencer.
Avant toute chose, parlez-nous de vos parcours respectifs :
Elisa : Après un bac ES, j’ai directement rejoint l’ISCOM Toulouse en 1ère année. Grâce à différents membres de ma famille qui évoluent à de beaux postes en communication, j’ai toujours été familiarisée avec les métiers de la communication. C’est donc, sûre de mes projets que j’ai choisi de rejoindre l’ISCOM. Aujourd’hui, je suis sur le point de clore ma 3e année parcours Relations presse, publiques et Evénementiel.
Caroline : De mon côté, je n’ai rejoint l’ISCOM qu’en 3e année en admissions parallèles. J’ai commencé mon parcours par une école de mode qui forme à différents métiers : stylisme, marketing, commerce … c’est au cours de ces deux premières années que j’ai découvert l’infographie et que j’ai commencé à développer un attrait pour le dessin et la création. Pour ma 3e année, j’ai donc décidé de me réorienter vers des études en communication et j’ai rejoint l’ISCOM Toulouse. Actuellement, je suis en 4e année parcours Création et Communication digitale.
Quand est né le projet « Luna Communication » ? Racontez-nous ses origines :
Elisa : Alors il faut savoir que Luna n’aurait jamais vu le jour si nous ne nous étions pas lancées en binôme. Nous nous sommes rencontrées Caroline et moi à l’ISCOM Toulouse. Mais c’est par l’intermédiaire d’une amie commune que nous nous sommes réellement rapprochées. Pour la petite histoire, il s’est avéré que Caroline et moi étions originaires du même patelin et donc voisines depuis toujours ! Forcément quand on l’a appris, ça a créé une certaine complicité entre nous !
Le projet Luna a commencé à éclore dans ma tête la première, lors d’un rendez-vous personnel que j’ai eu chez une magnétiseuse. Dans la conversation, de fil en aiguille, j’ai informé la personne qui me prodiguait les soins que j’étais étudiante en communication. Elle m’a alors répondu qu’elle était en train de lancer sa micro-entreprise et qu’elle aurait des besoins en communication et création visuelle. Sur le coup, je ne me suis pas engagée car je n’avais pas les capacités en graphisme pour répondre directement à sa demande. Tout naturellement, j’ai pensé à Caroline, véritable pro de la création ! Je lui ai parlé de cette éventuelle collaboration et, à raison des nombreux blablacars que nous avons pu partager ensemble, nous avons finalement décidé de nous lancer dans l’aventure entrepreneuriale !
Caroline : En réalité, il ne nous pas fallu très longtemps pour franchir le cap. Elisa et moi avons des profils très complémentaires. A l’image des parcours que nous avons suivis à l’ISCOM, Elisa se charge de l’aspect relationnel et moi de la création. Seule, je n’aurais jamais osé me lancer ! En janvier 2018, nous avons donc recontacté cette créatrice de micro-entreprise et le projet Luna est né.
Quel est l’ADN de Luna communication et quelles sont les collaborations que vous avez menées depuis ses deux ans d’existence ?
Caroline : Notre agence propose différents services autour de l’identité de marque et du conseil en communication. Depuis le début, nous avons eu la chance d’accompagner une quarantaine de clients très diversifiés : ça va du petit artisan, au gérant d’une boutique qui lance son commerce, aux domaines viticoles ou encore au comité de fête qui a besoin qu’on lui créé sa prochaine affiche.
Comment trouvez-vous vos clients ?
Elisa : Pour le moment, c’est essentiellement grâce au réseautage ou au bouche à oreille. Nos clients, satisfaits de nos prestations nous recommandent auprès de personnes qui ont besoin d’être accompagnées en communication et c’est ce qui fait qu’aujourd’hui nous avons un « portefeuille clients » aussi diversifié.
Caroline : Elisa et moi venons d’un milieu très rural où les agences de communication sont quasiment inexistantes. Les artisans ou commerçants du coin sont donc heureux de pouvoir être accompagnés en local par des « personnes du pays ».
A quoi attribuez-vous le succès de votre démarche ?
Caroline : Nos services vont bien au-delà du simple conseil. Nous nous efforçons à chaque fois de bien comprendre les besoins de nos interlocuteurs et de leur proposer des solutions parfaitement adaptées à leur personnalité. Nous prenons toujours le temps de les rencontrer et d’instaurer une relation de confiance.
Quels sont les apports de l’ISCOM dans votre activité aujourd’hui ?
Elisa : Nos premières années à l’ISCOM nous ont clairement apporté une méthodologie de travail que nous appliquons dans toutes nos recommandations aujourd’hui. Le principe des mises en situation est très formateur avec le travail en équipe imposé et les échéances, parfois resserrées, qui nous mettent dans des conditions très professionnalisantes. Avec le recul, entre le fictif et le réel, il n’y a qu’un pas.
Caroline : Nous sommes également très reconnaissantes envers certains de nos professeurs qui ont été de très bons conseils à nos débuts. Concernant nos tarifications notamment, nous n’étions pas très l’aise. Nous avons ainsi demandé conseil à certains de nos intervenants qui ont été toujours extrêmement bienveillants à notre égard.
Elisa : Et puis, n’oublions pas que sans l’ISCOM, Caroline et moi, nous n’aurions peut-être jamais été amies et alors Luna n’aurait jamais vu le jour !
Comment voyez-vous Luna dans 10 ans ?
Elisa : Luna dans 10 ans ? C’est très simple, une agence cotée en bourse et travaillant avec les plus grands ! (rires). Plus sérieusement, Luna est notre bébé et nous espérons de tout cœur pouvoir développer encore plus l’agence. Encore une fois, nous évoluons dans un milieu rural qui a vraiment besoin d’être accompagné. Nous souhaitons rester fidèles aux deux personnes que nous sommes !
Caroline : Je rejoins Elisa ! Nous avons la chance de nous être trouvées, d’être à la fois de très bonnes amies et de très bonnes associées, alors je ne vois pas pourquoi nous devrions enterrer Luna d’ici quelques années !