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Mon stage international de troisième année à Montréal

Théo, en 3ème année Marketing, Stratégies de Marque et Publicité à l’ISCOM de Rouen, accompagne la startup SegSea Beachwear à Montréal pour son stage international. 

Au-delà de l’écosystème entrepreneurial, il découvre au Canada une culture attachante. Retour sur cette expérience dont il fait à mi-parcours un premier bilan.

 

Parlez-nous des étapes qui vous ont conduit à travailler pour SegSea Beachwear ?

Déjà, j’avais envie d’aller au Canada depuis quelques années ; le stage international était l’occasion de réaliser ce rêve. Je suis aussi fan de basket et plus largement de sport. J’ai orienté mes recherches selon ces deux critères. C’est comme ça que j’ai signé avec Segsea Beachwear qui est une jeune marque de maillots de bain pour homme implantée près de Montréal.

 

Quelle est la particularité de cette marque ? 

C’est une marque positionnée plutôt haut de gamme. Tout est designé sur place. Les maillots ont des motifs originaux, sont systématiquement déclinés en versions adulte et enfant et vendus ensemble ou à l’unité. 

 

Comment accompagnez-vous cette jeune entreprise ?

Comme c’est une petite structure, je suis sollicité sur de nombreux sujets qui, pour l’instant, tournent beaucoup autour de la création d’images, de vidéos. J’ai réalisé le « Tech Pack » de la nouvelle collection - document reprenant les contraintes techniques et de style – destiné au fabricant. J’ai refait l’étiquette de la marque. J’ai fabriqué une trentaine de visuels sur la base de photos que j’ai retouchées. Je fais des contenus que je mets en ligne sur les réseaux sociaux pour développer la notoriété de Segsea Beachwear. J’ai par exemple suivi la dirigeante sur un salon des jeunes entrepreneurs durant lequel elle a reçu un prix et j’en ai fait un petit film. J’ai aussi réalisé un making off d’un shooting pour lequel j’avais d’ailleurs recherché des mannequins. 

 

Quels points marquants, en positif et négatif, relevez-vous dans vos interactions avec les canadiens ?

Je trouve qu’il y a beaucoup de décontraction, que les rapports avec les gens sont simples et directs et qu’il y a une vraie considération pour chacun, y compris pour les stagiaires. En négatif, j’ai eu, à l’arrivée, un peu de mal à comprendre mes interlocuteurs ; l’accent et certaines expressions rendaient parfois le dialogue difficile ! 

 

Durant ces deux premiers mois, avez-vous voyagé ?

Comme la location de voiture et l’essence ne coûtent pas cher, j’en profite ! Il y a 2 semaines, je suis allé avec d’autres étudiants à Toronto qui est à 5h30 de voiture de Montréal. Nous avons visité les incontournables et puis assisté à un match de basket d’une grande équipe, Il y avait une ambiance extraordinaire. C’est ici un sport très populaire, le spectacle était aussi dans la salle. Ce week end, nous sommes allés au Mont tremblant, à 2h de route... Et puis nous irons dans deux semaines à New York.

 

Votre premier choc ? 

Le froid ! Mais aussi la capacité des canadiens à faire avec... On roule quel que soit le niveau d’enneigement.

 

Une expression que vous avez relevée ? 

« Fait que » qui est l’équivalent de notre « du coup » ; ils disent ça à chaque début de phrase.

 

Une habitude qui vous a étonné ?  

Le sourire, les canadiens sourient tout le temps... ça surprend quand on vient de France !

 

Un plat qui vous a dérouté ? 

La poutine... Des frites avec du fromage et de la sauce, impossible de venir à bout de l’assiette.

 

A voir absolument ?

Le Mont Royal pour la vue panoramique sur Montréal 

 

Une campagne publicitaire qui vous a marqué ? 

Une campagne qui fait la promotion des métiers de la comptabilité. On voit une femme d’affaires au travail et l’accroche dit « je suis plate » Ça veut dire « je m’ennuie ? ». On parle pourtant la même langue, mais là, j’ai eu besoin de la traduction !

 

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