Portrait de Julie-Anne Lebon, étudiante à l'ISCOM Toulouse...
Découvrez le parcours de Julie-Anne Lebon, étudiante en 4ème année et en stage au sein de la station de Radio et Télévision Polynésie La 1ère...
Avant de commencer, pouvez-vous nous présenter votre parcours scolaire ?
Mon parcours scolaire est assez atypique. Mon entrée au sein du monde de la communication n’a pas été une évidence tout de suite. Cette immersion s’est opérée de manière progressive. Une fois titulaire d’un bac ES, j’ai intégré une classe préparatoire littéraire option cinéma au Lycée Faidherbe de Lille. Une certaine dualité caractérise cette année d’hypokhâgne, cette dernière fut intense et stressante mais aussi à la fois extrêmement bénéfique car outre de nombreuses insomnies, elle m’a permis d’acquérir des connaissances pluridisciplinaires et une véritable méthode de travail. Malgré ces aspects positifs, je n’ai pas pu m’épanouir pleinement; c’est pourquoi je n’ai pas continué en Khâgne. Grâce à la validation de mes ECTS, j’ai pu intégrer directement en 2ème année une licence Culture et Média option Lettres, Langues et Arts à l’Université de Dunkerque. Cette licence, même si elle a aiguisé mes connaissances culturelles et sociétales, ne m’a apportée qu’un aspect théorique et partiel du monde de la communication. Afin d’en apprendre beaucoup plus sur cet univers, et pas seulement d’un point de vue théorique, je suis rentrée cette année à l’ISCOM Toulouse en 4ème année Marketing et communication globale.
Pourquoi avoir choisi le monde de la communication ?
Et bien, pourquoi pas ? Non, en réalité, le monde de la communication est un monde fascinant. Le champ des possibles est infini, et encore plus aujourd’hui avec le digital. Promouvoir une marque, un produit est quelque chose que j’aime. Donner à une marque une personnalité, mettre en place des valeurs, les défendre, construire une marque forte, réussir à créer une valeur intangible, convaincre les consommateurs et réaliser de fantastiques évènements sont une chose incroyable. La communication est un domaine où il faut être créatif et curieux et ce sont des adjectifs qui me correspondent. Voilà pourquoi je m’épanouis dans ce domaine.
Vous êtes actuellement en Polynésie Française pour votre stage. Pouvez-vous nous en dire davantage sur ce stage, vos missions ? Qu’attendez-vous de cette expérience ?
Tout d’abord, mon stage se passe merveilleusement bien. Le cadre est idyllique (l’insularité possède de nombreux avantages) et les missions sont variées. Chez Polynésie La 1ère, nous n’avons pas le temps de nous ennuyer. Je peux toucher à tout et c’est ce qui me plaît. N’ayant pas fait de stage auparavant, j’ai envie de tout découvrir afin de connaitre les domaines dans lesquels je m’épanouis le mieux et suis la plus productive.
Chez La 1ère, je suis bien loin d’être collée à la photocopieuse, je réalise entre autres des articles notamment sur les émissions TV et programmes importants, ces derniers sont ensuite relayés dans les différents médias de l’île. Je réalise dossiers et communiqués de presse pour les événements dont nous sommes partenaires. Ce qu’il y a d’incroyable avec la Polynésie, c’est qu’il y a des événements presque tous les jours, l’empreinte culturelle est forte et chaque occasion est bonne pour promouvoir la culture polynésienne. Je réalise également des visuels et aide à l’élaboration d’évènements, je prends des photos pour la communication internet et externe. Pendant la semaine de la presse, j’ai également organisé des visites de la station à destination d’étudiants afin de leur expliquer les rouages du monde de la Radio et de la Télé …
Même si pour l’instant tout me plaît, certaines missions sont plus attrayantes que d’autres. Par exemple, le week end dernier avait lieu le 28ème Marathon Polynésie 1ère Va’a. Le Va’a est le sport emblématique de l’île. Cette course de pirogue consiste en un aller-retour entre Tahiti et Moorea, île voisine. Pour cet événement, j’étais chargée de prendre les photos des athlètes voguant sur les eaux pour la com externe. A bord d’un bateau, sous un soleil intense et des eaux turquoises, j’ai pu prendre de magnifiques photos de cet incroyable marathon.
Comment se passe votre séjour ? A quoi ressemblent vos journées ? Comment sont les gens ? Qu’est-ce que vous apprenez sur vous-même ?
Mon séjour se passe à merveille, j’ai la chance de voir, du jardin, chaque soir le soleil se coucher sur Moorea. La beauté de ce tableau est indescriptible. Les Polynésiens sont très accueillants, ils ont toujours un magnifique sourire qui orne leur visage. Ce sourire est communicatif et demeure un véritable remède contre le spleen.
Ce qu’il faut savoir, c’est qu’en Polynésie, le vouvoiement est à éviter car il est perçu comme un manque de respect. Ainsi chacun se tutoie. Je dois dire que c’est assez déstabilisant au début, mais en réalité, cela permet de faciliter les relations sociales, ce qui constitue un véritable avantage. En Polynésie, le stress n’a pas droit de cité, il n’y a pas de problèmes, seulement des solutions. Je peux aller travailler avec colliers et couronnes de fleurs et ça c’est tout « bonnement » génial. Mes journées passent à cent à l’heure, il y a tellement de choses magnifiques à voir et à faire à Tahiti : l’infini panel de bleus de l’océan pacifique, la faune endémique, nager avec les requins, les raies, faire du e-bike dans les montagnes et y découvrir de magnifiques cascades, observer la pleine lune dans le lagon polynésien …
Une anecdote à nous raconter par rapport à votre stage ?
J’ai participé à l’émission locale Fare Ma’ohi, qui est réalisée dans les studios de Polynésie La 1ère. Cette émission est diffusée en direct le midi en Polynésie. J’ai eu la chance de pouvoir y défiler en robe de mariée pour une jeune créatrice. C’était assez amusant de se retrouver sur le plateau avec en coulisse mes collègues. J’ai adoré cette expérience.
Avez-vous une idée du métier vers lequel vous souhaitez vous diriger désormais ?
Ce stage m’a permis de comprendre que le monde de la télé et de la radio est un monde qui me plaît beaucoup, surtout avec une chaine d’information comme Polynésie La 1ère. Les sujets sont variés ainsi tous les domaines sont mis à l’honneur, sport, culture, mode, politique, cuisine, … (qui aurait cru que rédiger des articles sur la « Champions League » m’amuserait ?)
Cependant, je garde toujours en moi cet attrait pour le monde de la mode et du luxe. J’aimerais travailler pour une griffe, promouvoir son image et ses valeurs. Cependant, ce stage m’a permis d’élargir ma cible et de ne pas me cantonner à un seul domaine.
Que vous apporte l’ISCOM Toulouse dans votre parcours professionnel et personnel ?
L’ISCOM Toulouse m’a apporté beaucoup de choses cette année. Cette école m’a tout d’abord permis d’en connaitre davantage sur les rouages du monde de la communication. Mais ce que l’ISCOM m’a avant tout apporté, c’est le côté pratique, par le biais d’études de cas, d’oraux et de travaux de groupes. La pratique est chose primordiale, l’ISCOM permet une formation professionnalisante et c’est en cela que réside sa puissance. Les intervenants de l’école sont dévoués, ils aiment leurs métiers et c’est avec plaisir qu’ils nous supportent et partagent leurs connaissances.
Quels sont tes plans pour l’année prochaine ?
L’année prochaine, j’envisage de poursuivre mes études afin de terminer mon master. Je m’oriente vers l’ISCOM Paris car de nombreuses opportunités en matière de luxe, de mode mais aussi de medias émanent de la capitale.