Quand le célèbre DJ sollicite les étudiants de l’ISCOM Paris pour travailler sur sa communication digitale...
L’ISCOM Paris a eu plaisir à accueillir Martin Solveig, dans le cadre d’une compétition professionnelle avec les étudiants en 4ème année Création et communication digitale. Retour sur cette expérience.
Pour quelles raisons avez-vous choisi de travailler avec les étudiants de l’ISCOM ?
À mon sens, l’ISCOM est sûrement l’une des meilleures écoles de communication de France. En fait, je trouve enrichissant de faire travailler des étudiants en communication sur le sujet des réseaux sociaux, d’abord parce qu’ils en ont une parfaite maîtrise mais aussi parce qu’ils correspondent pleinement en termes de profils. À titre personnel, je consulte régulièrement Instagram, c’est le réseau social qui m’amuse le plus.
J’aime bien Twitter aussi, notamment pour la dimension veille et journalistique.
Qu’avez-vous pensé des projets présentés par les étudiants ?
De toute évidence, ils se sont beaucoup investis et je dois dire qu’ils ont travaillé comme des chefs. J’ai eu des analyses pertinentes et la qualité de la production a été très bonne, d’autant plus lorsqu’on tient compte du temps imparti. Bref, il y a eu de l’audace, des idées créatives et concrètes dont certaines sortaient des sentiers battus.
Allez-vous utiliser leurs réalisations ?
C’est très probable. Pour tout vous dire, j’ai même poussé l’expérience plus loin que ce challenge. J’ai intégré en stage l’une de vos étudiantes, et nous sommes en train de faire une synthèse de toutes les propositions pour sélectionner celles dont nous allons nous inspirer.
Quels conseils donneriez-vous à nos étudiants pour booster leur créativité ?
Pour pouvoir être créatif, il faut être extrêmement curieux. J’ai plusieurs conseils à donner. La première chose que je recommande, c’est d’avoir tous ses sens en éveil dans les domaines qui sont liés à la communication : l’art, les médias, la mode et bien évidemment l’actualité. J’appelle cela être en veille créative mais je crois que les étudiants de l’ISCOM le font déjà naturellement. En tant que musicien, je suis toujours en éveil sur l’art contemporain, le cinéma, les séries, les technologies.
L’autre aspect qui me paraît important en créativité, c’est d’être capable d’être en empathie avec ses publics. Je veux dire par là qu’il faut prendre le recul nécessaire pour s’adapter à des personnes de différents milieux et cultures.
Pour autant, en tant qu’artiste, je fais parfois l’inverse. Je ne réfléchis pas à la façon dont les choses vont être interprétées, il faut que l’idée et l’influence viennent de moi. Sinon, plus rien d’artistique ne peut se mettre en place.
Enfin, il faut être capable de s’affranchir des attentes, de se faire confiance. C’est une question de feeling alors mon dernier conseil, c’est de savoir prendre des risques.