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Communication et musique : le parcours de Guillemette, étudiante à l'ISCOM à Paris

Guillemette Scherrer, étudiante en 4ème année, est une des voix de l'ensemble musical Sequentiae...



 

En parallèle de ses études au sein de la spécialisation International Global Communications de l’ISCOM à Paris, Guillemette chante  au sein de l’ensemble musical Sequentiae, qui se produit en France et en Europe. Retour sur une passion qui l’anime depuis toujours et pour laquelle elle a obtenu le soutien de l’école.

 

Pouvez-vous rappeler la nature et la vocation de l’ensemble Sequentiae ?

bulles guillemette scherrerC’est un ensemble musical, créé en 2013, composé de professionnels et d’amateurs de bon niveau. Le chœur rassemble aujourd’hui 35 voix et l’orchestre 25 instrumentistes. Nous travaillons des œuvres classiques allant de la renaissance jusqu’à aujourd’hui, nous donnons une trentaine de concerts par an. Notre objectif est de proposer des prestations de qualité à des tarifs accessibles pour faire découvrir et donner le goût du répertoire classique.

 

Quelles sont les œuvres que vous avez proposées récemment ?

Cette année, nous avons par exemple chanté en présence d’Howard Shore, le compositeur de la musique du Seigneur des Anneaux, à l’occasion de la projection de la trilogie en ciné-concert. Nous avons aussi donné des concerts de Noël à Saint-Germain-l’Auxerrois et à l’église Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux. Nous travaillons actuellement le Stabat Mater de Dvorak que nous proposerons lors d’une tournée en France et à l’étranger en mai et cet été dans plusieurs festivals.

 

L’ISCOM de Paris soutient l’ensemble Sequentiae. Pouvez-vous nous dire quelques mots de ce mécénat ?

En réalité, Sequentiae est toujours à la recherche de partenaires pour accompagner son développement vers la professionnalisation. Je suis donc allée voir Magali Guiramand qui est en charge à l’ISCOM des relations avec les associations pour lui parler de mon ensemble et solliciter le soutien de l’école. Elle a très bien accueilli ma requête d’autant plus que l’école ne finançait pas encore de projet de culture classique. Et maintenant ça fait deux ans que l’ISCOM est un partenaire de Sequentiae.

 

A quand remonte votre passion pour le chant ? Quand avez-vous rejoint Sequentiae ?

Je chante depuis de nombreuses années. J’ai rejoint à l’âge de 11 ans la manécanterie des petits chanteurs de Saint Charles à Versailles au sein de laquelle j’ai chanté pendant une dizaine d’années. Nous donnions 2/3 concerts à Noël et au mois de juin, puis nous partions en tournée au mois d’août.
Aujourd’hui, je prends des cours de chant avec un ténor de l’opéra de Paris pour perfectionner ma technique et je donne aussi des cours. Et puis parallèlement, je travaille des œuvres avec l’ensemble Sequentiae que j’ai intégré sur audition il y a 2 ans.

 

C’est une passion exigeante. Est-ce difficile de tout concilier, études, répétions, concerts ?

En fait, ça demande un grand sens de l’organisation. Lorsque j’ai un weekend de répétitions, j’anticipe, je mets les bouchées doubles avant, je m’avance au maximum. Et puis l’autre point, c’est la chance. Jusqu’à présent, les dates des examens, des travaux à rendre se sont toujours très bien combinées avec l’agenda des répétitions et des concerts. J’ai donc toujours pu tout faire sans problème !

 

En quoi votre pratique du chant peut-être un atout dans votre carrière de communicante ?

Il y a de nombreuses compétences que j’ai acquises dans l’exercice de la chorale et que je pourrai sans doute réinvestir dans mon métier.
Par exemple, J’ai été pendant 5 ans la chef du pupitre des altos. A cette place, il faut à la fois faire un travail d’écoute mais également remplir lorsqu’il y a des vides…C’est aussi un combat d’harmonies avec tous les autres pupitres. C’est exactement le travail du chef de projet qui doit trouver une place à chacun, défendre le groupe et garantir sa cohésion, assurer la bonne marche de l’ensemble. Autre exemple, le chant est un très bon exercice pour la conception rédaction. Quand on chante, il faut avoir le bon ton, le bon rythme. Pour les mots, c’est exactement la même chose. Sans cadence, sans intensité, les messages ne passent pas. Et puis plus simplement, si je travaille plus tard dans l’événementiel et que j’ai à organiser un concert, je pense que je saurai m’y prendre, je connais les contraintes du métier…

 

Dates de concert Stabat Mater de Dvorak :
Samedi 13 mai 2017 20h30 : église Saint-Georges, Lyon
Vendredi 19 mai 2017 20h30 : église Saint-Louis-en-l’Ile, Paris
Samedi 20 mai 2017(horaire à confirmer) : église Saint-Germain-l’Auxerrois, Paris
Mercredi 24 mai 2017 20h30 : collégiale Saint-André, Chartres
Jeudi 10 août 2017 : festival de musique sacrée de Saint-Malo

 

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