Un parcours en communication politique exemplaire
Camilia M’Hamed Saïd est consultante senior en communication depuis 2 ans dans le cabinet de conseil en communication Vae Colis Communications, spécialisé dans les relations presse, les relations publiques, et la communication de crise. Auparavant dans le public, à l’Assemblée Nationale en tant qu’assistante parlementaire, collaboratrice de député, puis conseillère en communication d’un groupe parlementaire.
Après son prestigieux parcours professionnel et son parcours d’étudiante à l’ISCOM, elle nous livre sa vision de la communication et ses conseils pour bien démarrer en tant que junior.
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Peux-tu nous expliquer en quoi consiste le métier de consultante en communication politique ?
Camilia M'Hamed-Saïd : Le communicant c’est celui qui créée du lien dans un monde de plus en plus fragmenté. L’idée là-dedans, c’est de s’adapter à ce nouveau monde là, on va donc apporter des réponses en relations presse. On rédige des CP, des tribunes, on fait des revues de presse pour nos clients
La communication, c’est transformer les idée en actions, et transformer les actions en histoires, donc notre métier ça va être aussi de raconter des histoires sous le prisme de la communication à travers des plans de communication.
Aujourd’hui il faut autant savoir rédiger une tribune que publier un réel sur Instagram, donc on doit s’adapter et être polyvalents. Qu’est-ce qu’on doit faire pour atteindre ça ?
Et bien on lit, on se cultive, on regarde ce qu’il se passe à la télévision et les médias, on s’intéresse à ce qu’il se passe dans le monde politique, dans le monde économique, pour savoir réagir à ce qu’il se passe dans ce monde.
Quels seraient les trois qualités nécessaires à la pratique de ton métier ?
C.M.S. : Il y a quelques qualités humaines comme l’empathie, le sang froid… Par exemple quand on travaille avec un client dans le cadre d’une communication de crise, s’il est déjà stressé, on ne peut pas paraitre stressé.e aussi, bien au contraire, il faut essayer de le rassurer.
Je dirais aussi l’adaptabilité car il faut s’adapter aux clients, chaque client est unique, différent.
Enfin je dirais l’analyse stratégique ; le côté unique du client fait que on doit comprendre l’ensemble de ses enjeux stratégiques, et cela passe par beaucoup d’analyse en amont.
Après un tel parcours étudiant et professionnel, comment envisages-tu l'avenir ?
C.M.S. : Après quelques années dans le monde politique et dans la sphère publique, et aujourd’hui depuis deux ans dans le monde du privé, je vois que ce sont deux enjeux différents de la communication donc je pense que je ne dirai jamais que « j’ai fait le tour » d’un métier, car je pense qu’on ne fait jamais le tour d’un job. Au contraire, on a la chance d’évoluer dans ces milieux-là qui incluent des métiers « humains », et dans lesquels on voit l’évolution : on parle par exemple d’intelligence artificielle, qui est un élément avec lequel on apprend au quotidien, par exemple.
On a la chance de vivre avec ces métiers-là qui sont passionnants, on a la chance aussi de raconter des histoires, de faire passer des messages, donc c’est comme ça que je vois la suite de la communication.
C’est aussi une vision stratégique, on est des médiateurs en faisant passer ces messages-là, et la communication reste in fine ce qu’elle a toujours été, c’est-à-dire un moyen de rassembler les gens autour d’idées qui comptent.
Quels conseils donnerais-tu à un étudiant en communication pour bien débuter sa carrière ?
C.M.S. : Il faut vraiment être curieux, ouvert d’esprit, et il faut beaucoup lire. Cela peut sembler bête, mais que ce soit des romans, un auteur que vous appréciez, c’est important. Lisez les journaux, quels qu’ils soient : Libération, Le Monde, Le Figaro… Il faut aussi écouter la radio, par exemple les matinales, les interviews politiques le matin.
Ce sont des choses toutes bêtes qui paraissent insignifiantes, mais cela permet de s’acculturer, d’appréhender le monde aujourd’hui et, de fait, le monde de demain, et on prend aussi des habitudes. Et ce sont des habitudes comme celles-ci que l’on prend en étant étudiant, et qui deviennent des automatismes pour le professionnel de la communication que vous serez. C’est vraiment quelque chose d’important que, personnellement, je continue de faire au quotidien.
Comment travailler dans les affaires publiques en communication ?
Pour suivre un parcours similaire à celui de Camilia, l’ISCOM propose le MBA Communication publique et politique, qui permet d’orienter son parcours professionnel vers les affaires publiques et la communication politique.
Cette spécialisation permet de se préparer à des postes tels que :
- Attaché parlementaire
- Directeur des relations institutionnelles
- Directeur des affaires publiques
- Consultant en communication de crise
- Consultant en communication politique
- Consultant en affaires publiques
- Directeur du pôle affaires publiques
- Directeur de cabinet
- Lobbyiste
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