En mai 2022, ISCOM a eu le plaisir d’accueillir Les Restos du cœur dans le cadre du challenge 1er de la Com. L’objectif ? Concevoir une nouvelle campagne de recrutement de bénévoles et de communication sur les diverses activités de l’association. ISCOM a donc fait concourir les 8 campus pour le titre de meilleur projet de communication. Après de nombreuses propositions innovantes, l’équipe parisienne, composée de Thibaud Bernet-Becuwe, Arnaud De Brosses, Bartholomé Hubert et Lucas Landoyer, a remporté le challenge.
Ils ont présenté une campagne axée sur la transmission de savoir et d’expérience à travers des témoignages de bénévoles et un hashtag dédié #fairelepremierpas. Retour sur les idées novatrices qui ont fait leur succès.
Quelle a été votre stratégie pour ce projet ?
(BARTHOLOMÉ) Notre raisonnement était de penser vraiment comme une agence avec une place pour chacun. Par exemple pour la création c’était exclusivement Thibaud qui réalisait les visuels. On se faisait tous totalement confiance sur les domaines d’actions de chacun. Cela nous a permis de tenir le délai serré d’une semaine. Pour cela, on a pu se baser sur l’expérience des « semaines d’immersion » qui ressemblent au challenge avec un vrai client qui nous donne un projet sur lequel nous essayons de réfléchir avec lui pour communiquer efficacement et proposer quelque chose de nouveau. De plus, nous avons été accompagnés par une coach ISCOM qu’on voyait le matin pendant une demi-heure. On avait des horaires fixes, par exemple on partait à 18h le soir.
Avez-vous senti une résonnance entre ce projet et les cours de l’année ?
(ARNAUD) On s’est basés sur ce qu’on avait appris au sein de ISCOM même s’il y avait des choses qu’on faisait pour la première fois. On a aussi pu capitaliser sur la richesse de nos expériences personnelles dans le monde de la communication. Par exemple, Lucas a beaucoup participé à l’organisation du planning et la logistique. Il a déjà travaillé ce point en entreprise donc il avait une bonne appréhension du sujet.
Avez-vous une idée sur les spécialités qui pourraient vous intéresser ?
(THIBAUD) Pour ma part ce serait créa 360.
(LUCAS) Arnaud et moi nous destinons à la communication globale des entreprises. C’est un aspect un peu plus général sur les entreprises où on décide des valeurs du positionnement etc… A l’inverse, Lucas a été accepté Au Quatre et se dirige donc vers un cursus plus publicitaire.
Quelles compétences avez-vous acquises pendant ce projet ?
(BARTHOLOMÉ) Ça nous a permis d’aiguiser des convictions. Avec Arnaud, on a cette conviction ensemble que dans n’importe quel projet, c’est le storytelling qui est important. Pour notre recommandation, c’est une grande histoire qu’on raconte. Cela nous a permis de nous différencier car c’est grâce à cela qu’on arrive à inclure le public dans notre présentation, à l’intéresser à notre projet et finalement à le convaincre.
Grâce à leur organisation et leur créativité, nos équipes on réussit à séduire Les Restos du cœur comme nous le confie Sophie Bazou, responsable du pôle communication.
Pour quelles raisons avez-vous fait appel à des étudiants pour ce projet ?
(SOPHIE) Les premiers à avoir répondu aux appels de Coluche étaient des étudiants. C’est donc toujours une bonne façon de renvoyer l’ascenseur que de faire travailler les étudiants sur nos projets. On avait fait un challenge aussi précédemment avec une école de design sur des affiches pour une exposition, c’est quelque chose qu’on fait régulièrement.
Qu’avez-vous pensé des propositions de nos étudiants durant ce challenge ?
(SOPHIE) Elles ont été vraiment de très grande qualité. En fait ce qui m’a surprise, c’est qu’il y avait à chaque fois une nouvelle proposition. A chaque fois il y avait de la créativité, ça m’a bluffé. Ce qui fait la qualité des projets c’est que sans se concerter, chacun est allé chercher d’autres choses et chacun a tracé une voie qui lui était propre.
Prévoyez-vous de reprendre des propositions pour votre future communication ?
(SOPHIE) Les lauréats, vont venir le 30 juin présenter au conseil d’administration la campagne qu’ils nous ont proposée. On va bien sûr travailler dessus, je ne sais pas si on arrivera à tout mettre en œuvre parce qu’il y avait des choses très ambitieuses mais en tout cas on va tout faire pour appliquer certaines des propositions.
En faisant appel à la jeune génération de professionnel ou étudiants comme ceux de ISCOM, avez-vous pour objectif de toucher une nouvelle cible de bénévoles ?
(SOPHIE) On a toujours eu à cœur de rajeunir notre cœur de bénévole puisque la moyenne d’âge des bénévoles en France est de soixante ans. On a aussi énormément de personnes beaucoup plus jeunes notamment sur les activités de rue ou avec les gens de la rue. Il faut absolument qu’on parle à la nouvelle génération. C’était donc vraiment l’esprit de notre démarche et c’est ce qu’ont vraiment bien réussi les étudiants ; d’ailleurs nous envisageons de refaire des partenariats avec ISCOM étant donné la qualité des propositions qui nous ont été faites.
Ce projet démontre la capacité de nos étudiants à répondre à des problématiques complexes comme le lancement d’une campagne de communication omnicanale pour le compte d’une association à échelle nationale et à fort ancrage territorial. Nos étudiants ont proposé une approche digitale adaptée à du fundraising sous la forme d’un événement streaming Zevent appelé « Le Tour des cœurs ». Ce projet met donc en valeur le travail d’étudiants engagés dans le monde d’aujourd’hui qui cherchent à mettre en place des solutions de communication innovantes et adaptées sur des sujets plus que jamais actuels.
Retrouvez plus de créations de nos étudiants dans la deuxième édition du livre de la création
Le Bal des Restos : https://www.restosducoeur.org/le-bal-des-restos-festif-au-profit-des-restos/