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Quand musique et événementiel ne font qu’un

Corentin est un étudiant passionné. Quand il a rejoint l’ISCOM Toulouse, son objectif était clair : travailler dans le secteur musical. 

Pour cela, il a su saisir toutes les opportunités qui s’offraient à lui et a réussi, à force de persévérance, à toucher son rêve du doigt. Il se confie sur son parcours et nous livre ses conseils pour réussir dans ce domaine. 

 

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Bonjour Corentin, peux-tu parler de ton parcours ? 

Je viens d’un bac ES. Au lycée je ne savais pas vraiment vers quoi m’orienter mais j’avais quand même une appétence pour certaines matières comme le français, l’histoire, la culture et le sport. Quand je me suis renseigné sur les études que je pouvais faire, j’ai découvert que deux domaines m’intéressaient : le journalisme et la communication. J’étais un peu attiré par les deux sans savoir vers quel parcours me diriger et finalement mon choix s’est fait naturellement lorsque j’ai été admis à l’IUT Info-Com de Lannion. 

Ces deux premières années d’études m’ont permis de voir tous les aspects de la communication sans rentrer spécifiquement dans un domaine en particulier. Sorti de ces deux années, je n’ai malheureusement pas eu l’opportunité de faire de stage dans le domaine de l’événementiel musical et de voir ce qui me plaisait véritablement. 

 

Pourquoi avoir rejoint l’ISCOM ? 

L’aspect événementiel m’intriguait beaucoup et je voulais en apprendre plus sur ce domaine et surtout le lier avec mes passions à savoir le sport et la musique. Je me suis donc renseigné sur les études possibles via notamment deux anciens étudiants de l’IUT qui étaient partis à l’ISCOM Toulouse. Je me suis renseigné sur l’école et j’ai donc postulé et été admis en troisième année dans la spécialisation Evénementiel, Influence et Réputation.

Quand j’ai rejoint l’ISCOM, j’ai pu en apprendre plus sur la communication en général mais surtout sur l’événementiel. J’avais également la possibilité de réaliser un stage de 4 à 6 mois et c’est là que mes projets professionnels ont décollé. 

 

Comment mêles-tu ta passion pour la musique avec la communication ? 

J’ai toujours su au fond de moi que je voulais me diriger vers l’événementiel musical, ce métier me passionnait et me fascinait. Je me suis donc mis à chercher un stage dans ce secteur, bien que celui-ci soit assez fermé et difficile d’accès. J’ai eu la chance de tomber par hasard sur une annonce qui venait d’une agence de création d’événements et de management d’artistes à Bruxelles en Belgique. J’ai sauté sur l’occasion et il s’est avéré que celle qui allait devenir ma tutrice était une ancienne étudiante de l’ISCOM. Le hasard a vraiment bien fait les choses sur ce coup. 

Cette première expérience professionnelle était un challenge puisque c’était dans un pays étranger. J’ai pu découvrir beaucoup de choses sur l’événementiel d’un côté et sur la communication d’influence de l’autre. Mes missions étaient assez larges, je m’occupais de la communication des artistes mais aussi de l’organisation de concerts et de festivals. Je me suis également occupé de la communication de certains concerts, et j’ai pu découvrir les coulisses de gros festivals comme Dour ou Les Ardentes. 

 

Tu es actuellement en alternance en communication à la mairie de Carcassonne ; peux-tu nous parler de tes missions ? 

A la mairie de Carcassonne, nous sommes une dizaine dans le pôle communication et nous sommes deux dédiés à l’événementiel. La mairie essaie d’animer tout au long de l’année la ville pour la rendre dynamique, mon objectif est donc de communiquer en amont et pendant l’événement et surtout d’en faire la promotion

Plusieurs événements sont organisés tout au long de l’année. En décembre il y a notamment la magie de Noël dans la ville et la cité médiévale, la feria en août ou encore la fête du vin. Enfin, il y a un événement qui nous prend la majeure partie de l’année : Le Festival de Carcassonne. Cet événement dure un mois et c’est beaucoup de travail.

 

Pour ce festival, il y a deux aspects :

-D’un côté, on propose des concerts payants au sein du théâtre de la Cité. On retrouve alors les grosses têtes d’affiches comme Sting, Toto, Calogero, Scorpions ou encore Mika. Pour cette partie payante, nous collaborons avec le Centre des Monuments Nationaux, qui est en charge de la gestion de la Cité (qui n'est pas la propriété de Carcassonne), et avec qui nous avons des accords pour pouvoir exploiter le Théâtre Jean-Deschamps notamment. C’est vraiment un lieu spectaculaire et les gens font souvent le déplacement pour venir jusqu’à Carcassonne lors de ce festival.

-De l’autre côté, il y a la partie off avec des concerts gratuits dans le centre-ville. Cela regroupe beaucoup d’animations tout le long du mois avec des fanfares, du théâtre et bien évidemment des concerts. Il y a plus de 70 concerts gratuits tout le mois donc c’est vraiment accessible à tous. 

Concrètement, mes missions sont diverses. Je m’occupe de la communication sur les réseaux sociaux lors des événements, je crée des supports vidéo pour annoncer les artistes et créer l’actualité. Enfin, je m’occupe de répondre aux demandes des gens et de veiller à la réputation du festival sur les réseaux sociaux mais aussi dans les médias

Je m’occupe aussi de toute la communication print notamment avec la création d’affiches ou d’écrans publicitaires. Je rédige également le dossier de presse et les communiqués de presse. Je dois aussi gérer en amont du festival tout ce qui concerne les accréditations, la validation des supports avec les productions. On essaie aussi de négocier les interviews avec les artistes pour faire la promotion des événements. 

Enfin, il y a la partie un peu plus fun du métier à savoir le fait d’assister aux différents événements et de profiter aussi des concerts tout en communicant dessus sur les réseaux sociaux. Cela me permet de voir l’accomplissement de mon travail et c’est toujours une fierté. 

 

Comment en es-tu venu à travailler à la mairie de Carcassonne ? 

J’avais postulé à la mairie de Carcassonne pour mon stage de 3ème année mais ils avaient mis beaucoup de temps à me répondre, donc entre-temps j’avais trouvé mon stage à Bruxelles. Je leur avais tout de même dit de garder mon dossier car je savais que l’année d’après j’avais également un stage de 6 mois à réaliser. Arrivé en quatrième année, j’étais en pleine recherche de stage quand ils m’ont recontacté pour m'en proposer un. C’est vraiment la preuve que ce n’est pas parce que sur le moment ça ne correspond pas aux besoins ou à la bonne période que plus tard ce ne sera pas possible. 

Après mon stage, j’ai souhaité poursuivre avec eux pour mon alternance et ils ont accepté. 

 

As-tu un conseil à donner pour ceux qui comme toi, souhaitent travailler dans l’industrie musicale ? 

Dès qu’il y a une opportunité, il ne faut pas hésiter à la saisir. C’est un milieu qui est difficile à intégrer mais ce n’est pas impossible non plus. Il ne faut pas non plus hésiter à se rendre sur des événements, à créer des liens avec les organisateurs pour se créer une réputation. Il suffit d’une fois, d’une rencontre pour faire basculer le cours d’une carrière. 

 

Comment envisages-tu l’avenir ? 

J’aimerais beaucoup continuer à travailler dans l’événementiel musical donc je ne me ferme aucune porte, que ce soit un label, un lieu de réception ou même une agence, je suis vraiment ouvert à toutes opportunités. 

 

Que retiens-tu de tes années ISCOM ? 

J’y suis resté pendant 3 ans donc c’est un vrai chapitre de ma vie. J'ai beaucoup appris sur moi-même, j’ai toujours eu un caractère réservé mais grâce à l’ISCOM j’ai pu franchir cette barrière et apprendre à surpasser cette peur de parler en public. 

Je retiens aussi les opportunités professionnelles que j’ai pu avoir grâce à l’ISCOM. Pour mon stage de 3ème année, le fait que ma tutrice soit une ancienne étudiante de l’ISCOM a joué en ma faveur, idem pour ma tutrice d’alternance qui vient de l’ISCOM également.

 

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