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L'influenceuse Mavilotte dévoile ses secrets

Mavilotte est une influenceuse toulousaine dans le milieu du lifestyle et mode.

Cela fait maintenant six ans qu’elle consacre une grande partie de son temps à sa notoriété sur les réseaux et collabore avec des marques.

Les métiers de l'influence sont aujourd’hui inévitables pour une campagne de marketing ou de communication. Elle nous partage les dessous de son métier dans un entretien.

 

Comment as-tu réussi en tant qu’influenceuse à construire ton réseau ?

Pour construire mon réseau, j'ai commencé il y a quelques années. J'avais un compte de partage avec mes amis qui n’était pas destiné à de l’influence. À la base, je fais un tout autre métier qui est celui de juriste. En 2017, j'ai commencé à faire des photos sur les réseaux sociaux et j'ai été contactée par des photographes toulousains et d’ailleurs pour faire des photos de portraits, de mode, de bijoux etc. À l'époque, l'algorithme était vraiment plus simple que maintenant puisqu’il était chronologique donc mes publications étaient plus vues et il y avait beaucoup moins de monde sur le marché de l’influence. C’est comme cela que j’ai réussi à atteindre les 7000 abonnés. Je me suis ensuite entourée de personnes qui étaient déjà dans ce domaine-là et qui m’ont encouragée à monétiser mon compte. C’est à ce moment-là que l'aventure Instagram a véritablement commencé. On m'a expliqué comment faire, qui contacter… Mon compte aujourd’hui a bien grandi puisque je possède à ce jour plus de 42k followers.

Es-tu en relation avec un ou des chargés d’influence pour gérer tes campagnes, ta notoriété ?

Pour ma part, je fais tout, toute seule, je m'occupe moi-même de mes réseaux. Je n'ai pas d'agent et donc pas d’aide, c’est à moi de gérer mes campagnes et ma notoriété.

Quelle est la campagne dont tu es la plus fière ?

La campagne dont je suis la plus fière doit surement être une campagne avec une ONG. J’ai toujours beaucoup aimé collaborer avec des ONG comme celle de Médecins Du Monde à qui j'ai pu prêter main forte pour parler de leurs activités. Utiliser mon compte Instagram dans le but d'aider, c'est quelque chose que j'aime bien faire. Je pense que ça dénote un petit peu avec l'image des influenceurs qui peut parfois être perçue de manière négative.

Peux-tu nous parler du métier de chargée de relation influenceurs ?

C’est un métier nouveau ! Ce sont des personnes qui nous contactent et qui ont pour cœur de métier de gérer nos campagnes, notre réputation, nos mails, tout ce qui peut toucher à notre compte… Ils sont porteurs d'affaires dans le sens où ils vont eux-mêmes contacter des marques pour que nous puissions avoir des contrats auxquels nous n'aurions pas forcément pensé. Bien évidemment, nous avons tout de même la mainmise sur les contrats. La rémunération avec les agents se fait par rapport à un pourcentage, ils peuvent prendre jusqu'à 35% du cachet que l’influenceur reçoit. Ça peut être une aide mais pour ma part, je n'ai pas souhaité passer par ces services-là.

Le marketing d’influence prend aujourd’hui une place considérable dans les stratégies marketing et de communication. Quelle est selon toi, la recette magique pour une coopération réussie entre un influenceur et une marque ?

Il n'y a pas forcément de recettes miracle comme on pourrait le croire. Cependant, pour moi, pour qu'une coopération se passe bien il faut que l’influenceur soit intéressé par le produit ou la prestation dont il va parler. Il faut qu'il y ait de la transparence, de l’écoute mais aussi que le brief initial soit complet pour éviter les mauvaises surprises par la suite. Je pense qu'il faut qu'il y ait une osmose des univers et surtout que tout soit carré si l’on peut dire dès le départ pour éviter les mauvaises surprises et les mésententes puisqu'une coopération qui n'est pas réussie en amont ne marchera pas par la suite.

Quel profil faut-il avoir pour travailler dans le milieu de l’influence ?

Il n'y a pas vraiment de profil type ! C'est vrai qu'à la base les influenceurs étaient des personnes qui ont fait ou font encore de la téléréalité. Aujourd'hui, il n’y a plus de profil type, il faut simplement à mon avis être à l'aise et être passionné par la photo, par le partage, par l'écoute, puisque l'on s'adresse à des marques ou à des abonnés. Il faut savoir écouter, se remettre en question et il faut aussi à mon avis avoir ce qu'on peut appeler une « patte » dans le sens où il y a énormément de comptes aujourd'hui et il y a du bon à se démarquer en sachant innover et se réinventer.

Comment tu imagines l’évolution de ce secteur sur les dix prochaines années ?

Très bonne question ! Je pense que par la suite je ferai de mon compte peut-être un compte déco/home. Je ne vais peut-être pas continuer à m'exposer ou alors le faire peut-être de manière différente. Il est vrai que pour ma part, j'adore la déco et la rénovation. En tout cas, c’est un métier où comme je l’ai dit il faut se réinventer et communiquer sur quelque chose qu’on aime faire et qui plaise à notre communauté qui évolue également !

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