Marina a rejoint ISCOM en 4ème année à la suite d’un parcours orienté vers le digital. Dans le cadre du stage obligatoire de 4ème année, elle a pris la décision de partir au Cambodge, et elle nous en dit plus sur cette expérience incroyable !
AVANT TOUTE CHOSE, DÉCRIS-NOUS TON PARCOURS :
À la suite d’un bac es, j’ai pris la décision de me diriger vers un DUT Technico-commercial. J’aimais beaucoup l’aspect marketing et commerce que je pouvais retrouver dans cette formation. C’est pour cette raison que j’ai souhaité me lancer dans une année de licence en alternance dans le domaine du marketing digital. Elle m’a permis de découvrir pour la première fois la communication digitale au sens large.
Durant cette alternance en tant que Community manager dans une structure d’aménagement d’intérieur, j’ai eu pour missions de me charger de la gestion des réseaux sociaux mais je me suis vite rendu compte que cela ne me correspondait pas et que je ne m’épanouissais pas dans ce domaine. C’est à la suite de cette année que j’ai pris la décision de faire une pause d’une année avant de participer à quelques salons étudiants afin de trouver une poursuite d’étude qui me convienne. Et c’est ainsi que j’ai pu découvrir ISCOM Toulouse et rejoindre l’école en 4ème année dans le cadre des admissions parallèles.
POURQUOI AVOIR CHOISI DE RÉALISER UN STAGE À L'INTERNATIONAL ?
À vrai dire, ça s’est fait très naturellement ! C’était une idée que j’avais dans un coin de ma tête mais mon projet initial était de trouver un stage à Paris. C’est après avoir reçu une offre de stage pour le Cambodge que je me suis dit qu’il était bien de quand même tenter ma chance. Il s’avère également qu’une camarade avait effectué un stage au Cambodge dans une autre agence de communication et m’a conseillé de tenter ma chance pour découvrir ce si beau pays. C’est donc ce que j’ai fait, et j’ai été prise pour le poste d’assistante chef de projet dans l’agence Melon Rouge !
Aussi, je pense qu’il est très important de savoir s’ouvrir au monde lorsque l’on travaille dans la communication donc je n’avais aucune raison de refuser de partir à l’étranger. J’avais très envie de découvrir une nouvelle culture, une nouvelle structure mais surtout une autre vision de la communication à l’international.
POURQUOI LE CAMBODGE ?
J’ai toute ma vie été bercée dans l’amour pour le Cambodge à travers mes origines. Ayant vécu en France jusqu’à maintenant, j’ai ressenti l’envie de me reconnecter avec ma culture pendant un certain temps. J’avais déjà eu la chance de m’y rendre mais pouvoir y rester plus longtemps était, pour moi, un bon moyen de découvrir un mode de vie différent et un pays dépaysant.
DANS QUELLE STRUCTURE EST-CE QUE TU EFFECTUES TON STAGE ? POURQUOI CETTE ENTREPRISE ? ET POUR FINIR, COMMENT L’AS-TU TROUVÉ ?
Pour cette 4ème année, j’effectue mon stage dans une agence de communication nommée Melon Rouge. Cette agence intervient dans deux domaines : la conception d’expérience design pour rendre le parcours client plus attractif/interactif ainsi que la réalisation de campagne de communication de changement de comportement social (SBCC social behavior change campaign). C’est vraiment ce dernier aspect qui m’a plu. En effet, cette agence élabore de nombreuses campagnes de communication afin de sensibiliser la population Cambodgienne sur différents comportements sociétaux. Ces campagnes de sensibilisation ont pour objectif d’avoir un réel impact sur la société et c’est l’aspect qui me passionne !
Avec pour rôle d’assistante chef de projet, j’effectue différentes missions qui me plaisent beaucoup telles que cadrer un projet, étudier les briefs, l’élaboration des plannings et des retroplannings, la création de maquettes avec l’assistance des graphic designers, les réponses à des appels d’offres, etc… Mais ce que j’aime par-dessus tout ce sont les projets que je pilote en quasi-totale autonomie. Pour vous donner un exemple, je suis actuellement en charge d’un projet avec l’ONG Caritas Switzerland qui atténue et combat la pauvreté. Je dois gérer toute une équipe de designer pour un projet publishing, l'édition de trois livres pour des écoles élémentaires : un projet intéressant !
Aussi, nous travaillons en collaboration avec un développeur immobilier qui souhaite que l’on crée un “showroom 2.0”. Les architectes d’intérieurs et graphic designer ont alors conceptualisé un espace en intégrant des éléments interactifs afin de dynamiser son parcours client : un long travail de fond dans lequel je suis impliquée. Toutes les missions que je réalise me permettent d’avoir de vraies responsabilités et d’être, au quotidien, en autonomie. En bref, mon poste est aussi varié que passionnant !
PARLE-NOUS DE TON ARRIVÉE AU CAMBODGE ET DE TON QUOTIDIEN
Le départ a été prévu très rapidement, soit en 1 mois. C’est durant cette courte période que j’ai dû mettre à jour tous les vaccins nécessaires, préparer les documents dont j’avais besoin et ainsi me préparer au grand voyage. Ayant de la famille sur place, j’ai pu être accueillie et logée par ma belle-sœur, ce qui m’a grandement simplifié l’organisation du voyage.
Les premiers jours ont, cependant, été très compliqués à cause du décalage horaire de 6 heures qu’il y avait avec la France mais aussi le climat qui est très différent. Avec des températures allant jusqu’à 38 degrés et l’humidité, j’ai mis quelques jours à m’habituer tout en évitant de tomber malade : parce que oui, il est très fréquent d’arriver au Cambodge et de directement tomber malade en attendant que le corps s’habitue ! J’ai très bien été accueillie, que ce soit dans ma famille ou dans l'agence qui m’accueille en stage. Les premiers jours, j’ai également eu du mal à m’habituer au changement de langue.
Dans ma famille, nous parlons essentiellement en Khmer (qui est la langue officielle du Cambodge) et en anglais puis, dans mon entreprise, nous parlons également en anglais donc j’avais besoin d’un temps d’adaptation. Mon tuteur étant français, il est plus facile pour moi d’échanger avec lui mais je me débrouille en anglais, ce qui me permet de parler avec tout le monde. D’un côté, j’aime énormément le fait de parler une autre langue, cela me permet d’être en immersion totale et d’être totalement déconnectée de ma vie française. Concernant mon quotidien, je n’ai pas vraiment de journée type parce que mes journées ne se ressemblent jamais. Malgré tout, j’aime savoir ce qui m’attend pendant la journée et c’est pour cela que j’essaye d’être la plus prévoyante et organisée possible.
Dans mon poste, il y a certaines missions qui se répètent comme répondre à des appels d’offres, échanger avec des clients, élaborer des devis, échanger avec les graphic designers, répondre à des mails, mais d’autres tâches inédites se greffent toujours à mes missions quotidiennes. Ce que j’adore aussi, c’est que l’entreprise prévoit toutes les semaines un goûter le lundi, le mercredi et le vendredi. Ce moment de partage nous permet de décrocher et ainsi profiter d’un moment ensemble pour souder l’équipe.
QU’EST-CE QUE TU PRÉFÈRES DANS TA VIE AU CAMBODGE ? ET CE QUE TU AIMES LE MOINS ? CE QUE JE PRÉFÈRE ?
En réalité, j’aime tellement de choses… Mais si je devais en citer quelques-unes, je commencerais par le mode de vie et la mentalité que l’on retrouve ici. Les gens vivent de manière très détendue et sans prises de tête. Aussi, on retrouve au Cambodge une culture avec des gens tellement généreux, chaleureux et gentils. Je suis toujours bien accueillie, peu importe l’endroit où je me trouve ! J’aime aussi le rythme de vie, la nourriture absolument délicieuse et rencontrer de nouvelles personnes qui viennent des quatre coins du monde.
Je ne suis au Cambodge que depuis 1 mois mais j’ai déjà eu le temps de me faire des amis venant de pays différents, ce qui nous a permis d’en apprendre plus sur nos cultures respectives. J’ai pu profiter de différentes sorties que j’ai pu faire jusqu’à présent : que ce soit rendre visite à ma grand-mère qui habite à 3 heures de mon domicile, découvrir la capitale de nuit ou bien d’autres choses. J’ai aussi plein de projets comme aller à la mer, profiter du nouvel an Cambodgien au mois d’avril pour découvrir une autre ville ou encore accueillir des amis venant tout droit de France pour leur faire visiter mon pays d’accueil.
Concernant les choses que je n’aime pas, il y en a très peu. Je pourrais citer en premier le climat, qui correspond à de très fortes chaleurs allant de 35 à 38 degrés. Le trafic est aussi un petit point négatif au Cambodge. J’habite en périphérie et mon lieu de stage se situe en plein centre de Phnom Penh, la capitale, ce qui signifie que je suis obligée de prendre le tuktuk tous les jours qui est considéré comme le taxi du Cambodge. Le trafic très dense et la mauvaise conduite des Cambodgiens sont la cause de nombreux bouchons et c’est pour cela que je mets en général environ 1 heure pour me rendre au travail. Concernant les choses que je n’aime pas, je pense que le plus gros point noir que je pourrai relever serait les insectes… et notamment les cafards !
QUE RETIENDRAS-TU DE CETTE EXPÉRIENCE ?
C’est très dur de répondre à cette question mais ce qui me vient directement à l’esprit serait : le partage, l’échange, la bonne humeur mais surtout le sourire. Les Cambodgiens ont réussi à me contaminer avec leur état d’esprit incroyablement positif et je sais que j’en garderai un bout. En réalité, même si je suis ici que depuis peu, je sais que je n’en retiendrai que des bonnes choses et que tout me manquera : surtout les paysages et la nourriture !
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