Aurélie Fourment intervient au sein d’ISCOM Toulouse depuis 4 ans. Son parcours et ses ambitions font d’elle une formatrice dévouée et à l’écoute.
Devenue incontournable au sein de l’équipe pédagogique, elle entame cette nouvelle rentrée en tant que formatrice référente des 5e années. Fondatrice de l’agence AFFIXE, elle nous livre aujourd’hui son témoignage.
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Aurélie Fourment. Je suis designer graphique, directrice artistique indépendante depuis maintenant 15 ans mais aussi formatrice. Cette année, je suis également référente pour les 5e années à ISCOM Toulouse.
Quel est votre parcours professionnel ?
J’ai commencé mon parcours professionnel en travaillant dans une agence de communication spécialisée dans la communication institutionnelle puis un studio de design de création. J’ai ensuite fondé AFFIXE Communication, une agence de conseils en communication visuelle. Par la suite, je me suis lancée dans le monde de la formation. Cela fait maintenant une dizaine d’années que j’enseigne, j’ai d’abord été formatrice pour Studio M, école appartenant également au groupe EDUSERVICES avant de rejoindre ISCOM Toulouse. Depuis peu, je me suis également formée aux neurosciences. Pour moi, les neurosciences vont de pair avec mes domaines d’activités. En tant que designer, je travaille pour des humains et, pour être un réel atout et moteur dans les différents projets que l’on me confie, il m’était indispensable de comprendre les comportements et le fonctionnement de notre cerveau. J’ai donc obtenu plusieurs certifications et je continue à me former régulièrement.
Depuis quand enseignez-vous à ISCOM ? Et pour quels modules ?
J’ai commencé à travailler à ISCOM Toulouse il y a 4 ans. Je n’avais qu’un module qui était « Technique de créativité » avec les 3e années et petit à petit on m’a fait de plus en plus confiance jusqu’à ce que l’on me propose de devenir référente d’une promotion. Pour ce qui concerne les modules que j’enseigne, ils sont pluriels. J’enseigne les softs skills aux 1ères années, les techniques de créativité dans le module « concept créatif » aux 4e années, l’histoire de la publicité aux 3e années et surtout les neurosciences appliquées à la communication avec des 4e et les 5e années en Planning Stratégique. Je dispense également le module « Respire ! » qui a pour objectif de débloquer les situations en entreprise, de travailler sur la gestion du stress et la charge mentale, de travailler sur les représentations mentales. Le module « Respire ! » est vraiment un plus pour les étudiants, cela leur permet de comprendre que l’autre n’est pas eux, une fois qu’on en prend conscience, on peut rentrer en communication.
Qu’est-ce qu’il vous plaît dans votre métier de formatrice ? Quel projet vous a marqué ?
A la base, je n’étais pas prédestinée à devenir formatrice, on est plutôt venu me chercher. J’ai fait une partie de mes études en Arts Appliqués et lorsque je suis devenue indépendante, une de mes anciennes professeures m’a demandé d’animer un workshop aux étudiants. J’étais très réticente au début mais j’ai tenté l’aventure et j’ai adoré ça. Ensuite, je suis intervenue dans une autre école et dans une autre … de fil en aiguille je me suis de plus en plus investie dans le domaine de la formation pour ne plus le quitter. Ce qui me plait, c’est réellement de transmettre aux jeunes et d’être la prof’ que j’aurais aimée avoir. J’essaie de leur transmettre ma passion et mon énergie, d’être attentive à leurs attentes, à ce qu’est leur génération. Ma manière de voir l’enseignement est qu’il n’y a pas de hiérarchie, on est d’égal à égal, il y a jeune professionnel et vieux professionnel. Je transmets mon savoir et j’échange parce qu’eux aussi me nourrissent énormément. Je suis très proche de mes étudiants et disponible car pour moi, c’est ça l’enseignement.
Deux projets m’ont marquée au sein d’ISCOM Toulouse. Le premier était il y a 3 ans en Technique de créativité avec des 3e années. Je recherchais un projet sur lequel faire travailler les étudiants et le Club de la Com organisait les Bambous Awards, ce qui tombait plutôt bien. On a donc travaillé dessus et un groupe de la classe a gagné le prix créatif, c’était vraiment un aboutissement et une fierté. L’autre projet qui m’a marqué était mon premier cours « Respire ! ». J’étais face à des 5e années, dans un amphithéâtre et c’était assez impressionnant.
Comment qualifieriez-vous votre travail à ISCOM ?
Je dirai que mon travail c’est d’abord et avant tout de l’humain et de la transmission. Ce qui est important pour moi c’est de transmettre et d’échanger, de se nourrir mutuellement.
Quels sont vos projets et ambitions pour cette nouvelle année ?
Je dirais continuer à bien effectuer mon travail et être une référente à la hauteur. Ce qui importe c’est surtout de rester ce que je suis depuis toujours et continuer à développer ISCOM ainsi que la bonne ambiance déjà bien implantée.
Qu’appréciez-vous dans la pédagogie ISCOM ?
Ce que j’aime dans cette école est qu’on a un référentiel à suivre mais on nous fait suffisamment confiance pour avoir notre liberté et c’est ce que j’apprécie énormément. Cette liberté d’enseignement, d’aborder l’enseignement comme on le souhaite c’est une vraie force. On nous laisse construire notre projet pédagogique à notre manière et pour moi c’est une des bases pour être un bon formateur.
Un mot pour la fin ?
On va passer une super année, on va bien travailler et bien rigoler parce qu’il faut être sérieux sans se prendre au sérieux et ça c’est la base.