Lilou DOURY, étudiante en 2ème année du Programme Grande Ecole à l'ISCOM de Rouen revient de 3 mois de stage aux Etats-Unis
Peux-tu nous parler un peu de toi ? Quel est ton parcours étudiant ?
Je m'appelle Lilou Doury, j'ai 19 ans et je suis actuellement étudiante à l'ISCOM de Rouen, en deuxième année du Programme Grande École. J'ai intégré l'ISCOM en septembre 2023, après avoir obtenu mon baccalauréat général (spécialités LLCE et HGGSP) avec la mention « bien » au lycée Thomas Corneille de Barentin.
En parallèle de mes études, je travaille le week-end, car il est important pour moi de subvenir aux frais liés à mes études. Cette année, j'ai fait le choix de demander le statut de micro-entrepreneur afin de pouvoir exercer de nouveaux petits boulots à temps partiel correspondant à ce statut. Cela m'a permis, en début d'année, d'être recrutée par l'entreprise Mains d'Argent et ainsi de contribuer à lutter contre l'isolement social des personnes âgées.
Pourquoi avoir choisi d’intégrer l’ISCOM ?
Si j’ai choisi d’intégrer l’ISCOM, c’est parce que cela représentait pour moi bien plus qu’une simple école, mais la clé de nombreuses portes qui pourraient s’offrir à moi. Ces portes sont toutes les opportunités que nous offre l’école. La clé, c’est en réalité à nous de la façonner, mais l’ISCOM nous donne tous les outils nécessaires pour le faire et obtenir la meilleure clé possible.
J’ai vu beaucoup de choses à l’ISCOM qui m’ont poussée à choisir cette école en particulier : la richesse des matières enseignées dans les domaines du marketing, de la communication et de la publicité, l’expertise de nos intervenants et la passion qu’ils ont de transmettre les connaissances de leurs métiers, la stimulation constante de la créativité, encouragée à travers de nombreux événements tels que les « 24h Créa » ou encore les nombreux séminaires professionnels que les étudiants réalisent tout au long de l’année.
Et bien évidemment, la dimension internationale et la mobilité à l’étranger.
Peux-tu nous parler de tes expériences en stage ?
J’ai effectué mon stage de première année dans le club de basket-ball de Pavilly, un club amateur et familial qui a su représenter le cadre idéal pour ce premier stage, où j’ai pu endosser le rôle de Community Manager pendant deux mois. J’ai adoré ce stage : entre ambiance conviviale, photos et vidéos de matchs, créations graphiques pour alimenter les réseaux sociaux et design de leur site Internet. Ce fut une expérience vraiment chouette !
Quant à mon second stage, j’ai eu l’immense chance de pouvoir le réaliser aux États-Unis, et ça a été l’expérience de ma vie.
J’ai eu l’opportunité de travailler dans une grande entreprise internationale nommée Flagship Advisory Partners, une entreprise de consulting axée sur la Fintech et les paiements, dont le siège social est aux États-Unis.
Au sein de Flagship, j’ai pu réaliser diverses missions marketing et de création, telles que la réalisation de visuels pour le compte LinkedIn de l’entreprise, sur lequel elle est très active, la mise en page d’articles pour son site internet, des rapports d’analyses ciblées des moyens de communication de ses concurrents, et même le design de présentations importantes lors de conférences organisées par de grandes banques telles que UBS, la première banque privée mondiale de gestion de fortune.
Pourquoi avoir choisi de partir aux États-Unis pour ton stage de 2ème année ?
Mon choix de partir aux États-Unis pour mon stage de deuxième année fut motivé par plusieurs raisons, professionnelles et personnelles.
La première est que, ma famille étant franco-américaine, une grande partie de celle-ci se trouve aux États-Unis, et ce stage représentait pour moi une opportunité de passer du temps avec ceux que je n’ai pu voir que très peu de fois dans ma vie.
Je suis d’ailleurs extrêmement reconnaissante envers ma famille là-bas qui m’a apporté un réel soutien du début jusqu’à la fin de cette expérience incroyable et qui a su croire en moi tout au long du chemin.
C’était également un rêve de petite fille de partir voyager et faire une partie de mes études dans un pays étranger. Intégrer l’ISCOM m’a permis de réaliser ce rêve en me donnant la possibilité d’une mobilité à l’étranger.
Je savais aussi qu’en partant aux États-Unis, cela me permettrait de parfaire mon niveau d’anglais, d’élargir mon réseau professionnel à une échelle internationale, de rencontrer des gens inspirants dans le monde du travail et de multiplier mes opportunités. En plus de me faire évoluer professionnellement, cette expérience m’a fait grandir et prendre en maturité.
Comment as-tu préparé ton voyage ?
Ça a été une très longue préparation de plusieurs mois. Pour être exacte, il m’a fallu 7 mois avant d’obtenir mon VISA J1, un type de VISA bien particulier qui me donnait le droit de vivre et travailler sur le territoire américain pendant mes trois mois de stage.
Lors de mes démarches pour obtenir tous les papiers nécessaires à ma demande de VISA J1, j’ai été accompagnée par l’entreprise VISA J-1 puis sponsorisée par InterExchange pendant toute la durée de mon stage.
Sachez que pour obtenir un VISA J1, il est obligatoire de trouver un programme sponsor (tel qu’InterExchange) approuvé par le gouvernement américain.
J’ai dû payer des frais élevés de 1395€ pour le dossier de demande de VISA, et 180$ (dollars, pas euros) pour obtenir un rendez-vous à l’ambassade américaine de Paris, afin de faire ma demande.
Sans oublier les dépenses pour les billets d’avion qui m’ont coûté 1000$ (aller et retour compris).
Des dépenses supplémentaires s’ajoutent si vous choisissez, ou avez besoin comme moi, d’un véhicule et d’un logement sur place.
Partir aux États-Unis pour un stage représente un coût important qu’il faut prendre en compte. Mais tout cet argent dépensé a représenté pour moi un réel investissement dans mon parcours professionnel. C’est pour cette raison que je n’ai aucun regret.
Comment s’est passée ton intégration ?
Mon intégration dans l’entreprise s’est déroulée à la perfection. Le monde de l’entreprise aux États-Unis est très différent de celui en France. Bien que ce soit ma première réelle expérience dans ce type d’environnement, j’ai pu constater que les relations entre collègues et même avec les managers étaient plus « détendues », avec un rapport hiérarchique moins marqué, mais sans pour autant diminuer le respect.
J’avais le sentiment de faire partie de l’équipe depuis des années. Dès le premier jour, j’ai été invitée par mon responsable au restaurant pour déjeuner avec l’ensemble de l’équipe, ce qui m’a permis de faire plus amplement connaissance avec tout le monde dans un cadre plus convivial, autre que celui du travail.
Tout au long de mon stage, on s’est montré extrêmement bienveillant, attentif et respectueux envers moi. Mes collègues, les directeurs, tous sans exception. Ce qui a rendu mon expérience encore plus gratifiante.
Je ne sais pas si c’est en lien avec la culture américaine, ou si c’est particulier à cette entreprise précisément, mais dans ce cas, j’ai eu beaucoup de chance.
Je pourrais en parler pendant encore très longtemps, mais je conclurai simplement en disant que mon intégration n’aurait pas pu mieux se faire !
Raconte nous la vie là-bas ?
Je ne vous apprends rien, la vie aux États-Unis est très différente de la vie ici.
Je commencerai par dire que TOUT est démesuré, de la nourriture aux voitures, et sans parler des routes à 6 voies… Un vrai challenge pour la conduite, d’autant que tout le monde se déplace en voiture là-bas. Les États-Unis sont très diversifiés, donc selon l’état où vous irez, beaucoup de choses pourraient changer.
J’ai personnellement vécu 3 mois dans l’état du Maryland, dans la ville d’Annapolis, qui est un peu comme Rouen pour la Normandie, située à 40 minutes en voiture de Washington, donc très bien placée. Dans cet état, le climat et les paysages sont plus ou moins similaires à ceux que l’on possède en Normandie, avec plus de ciel bleu et de soleil, et aussi de la neige en hiver. Ça change ! Il y a de très jolis endroits à visiter à Annapolis et être près de la capitale représente un vrai avantage.
Concernant l’aspect social, les Américains que j’ai pu rencontrer ont tous été très chaleureux. Pour la plupart, ils t’abordent et te parlent avec le sourire, sont serviables et attentifs. Dès que tu vas dans un magasin, on te dit bonjour, puis on te demande comment tu vas, comme si tu discutais avec un ami. Moi qui suis très sociable, ça a été un point positif et j’ai pu faire de superbes rencontres sur place !
La seule chose qui m’a manqué était sans conteste notre délicieuse baguette française. Car à 5$ la baguette américaine, je n’en ai pas beaucoup profité. Heureusement, les pancakes étaient là pour rattraper le coup au petit déjeuner.
Comment vois-tu la suite de tes études à l’ISCOM ?
Je réfléchis en ce moment-même à ce que je vais faire l’année prochaine, pour ma 3e année d’études à l’ISCOM. Je pensais au départ débuter l’alternance dès la prochaine année, mais après y avoir beaucoup réfléchi, je choisirais aujourd'hui de poursuivre une année d’études en formation initiale en me spécialisant et en réalisant un nouveau stage de 6 mois, dans la capitale ou peut-être de nouveau à l’étranger, qui sait ?
L’expérience d’un semestre à l’international m’attire aussi beaucoup. Et si j’en ai la possibilité, je pense que je tenterai ma chance et candidaterai pour participer à un échange Erasmus. C’est une perspective qui m’anime grandement, encore plus depuis que j’ai pu réaliser mon stage de deuxième année aux États-Unis. Rien n’est encore figé, mais c’est un projet auquel je réfléchis.
Quel est ton projet professionnel ?
Si vous saviez… J’ai tant d’idées et de projets en tête. Je suis une personne très curieuse, qui veut tout voir, tout expérimenter. Je rêve d’un métier où je pourrai travailler dans les quatre coins du globe, en collaboration avec des esprits créatifs du monde entier. Je rêve de diversité.
Et surtout, je rêve GRAND. C’est ce qui me pousse chaque jour de ma vie à me donner à fond dans ce que je fais, d’imaginer que dans un futur plus ou moins proche, je parviendrai à obtenir tout ce dont j’ai toujours rêvé.
Je sais que mon choix de métier peut encore changer, de par ma génération qui sait très bien qu’elle ne pratiquera pas un seul métier pour le reste de sa vie. C’est aussi pour cette raison que je suis en quête de diversité.
Actuellement, je pense me diriger vers des métiers plus axés dans le domaine du marketing digital et de l’image de marque.
As-tu un conseil pour les futurs Iscomiens ?
Si vous avez choisi l'ISCOM, c’est pour une bonne raison. Faites-vous confiance. Ne vous mettez pas de barrières. Et saisissez toutes les opportunités qui se présenteront à vous tout au long de votre parcours sans jamais avoir de regrets. Car peu importe ce que vous vivrez, vous en tirerez toujours quelque chose qui vous fera évoluer. Donnez-vous à fond dans ce que vous aimez, et l’ISCOM vous permettra de façonner LA clé qui vous ouvrira des milliers de portes extraordinaires sur des opportunités professionnelles dont vous n’avez même pas encore idée.
Et surtout, n’oubliez jamais,
in COMMUNICATION WE TRUST !
