Découvrez le parcours passionnant de Pauline Andrivet, entre création et international.
À l’ISCOM, la création est une passion pour nombre de nos étudiants et ils ne manquent pas de faire parler leur talent. Un exemple ? Pauline Andrivet, Iscomienne en 3ème année sur le campus de Lyon en spécialisation Création et Design. Le temps de quelques questions, elle s’est prêtée au jeu de l’interview !
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Un parcours tourné vers l'international
Pourriez-vous vous présenter et nous parler de votre parcours ?
« Je m’appelle Pauline Andrivet, j’ai 21 ans et je suis en troisième année à l’ISCOM Lyon, plus précisément en spécialisation Création et Design. Mon parcours scolaire a été assez original puisque ma vie a été en quelques sortes rythmée par le voyage. Pour commencer, j’ai suivi mon année de seconde que j’ai suivie par le biais du CNED, plateforme française d’éducation à distance, afin de faire le tour de monde pendant 1 an avec mes parents et ma sœur. J’ai ensuite fini mon lycée de façon traditionnelle dans la périphérie de Lyon. Après avoir eu mon Baccalauréat et avant de démarrer mes études supérieures, j’ai réalisé une année de césure pour partir vivre 6 mois au Canada afin d’améliorer mon niveau en anglais. J’avais alors déjà passé le concours pour rentrer à l’ISCOM et à mon retour en 2021, j’ai pu commencer le Programme Grande École. Et voilà où j’en suis aujourd’hui, plus de deux ans après. »
Vous aviez fait le choix d’une expérience internationale à Bali en 1ère année à l’ISCOM, pouvez-vous nous en parler ?
« Ce projet est parti, à la base, d’un rêve que j’avais depuis des années, qui était de faire un voyage pour aider à sauver des tortues marines à l’autre bout du monde. En apprenant que l’ISCOM nous offrait la possibilité de faire une expérience internationale en première année, j’en ai parlé sans trop y réfléchir à Pauline De Sars. Puis, de fil en aiguilles, nous nous sommes dit : « pourquoi pas ? ». Nous avons alors monté notre association « The 2 Paulines » et avons commencer à récolter des dons pour nous permettre de réaliser un projet de volontariat dans un centre de réhabilitation des tortues marines à Bali.
Nous avons finalement réussi à partir toutes les deux et cette expérience était juste incroyablement enrichissante. Tous les bénévoles étaient dans un centre, où nous dormions et mangions. Nos journées étaient rythmées par des heures de travail, au cours desquelles nous avions des missions telles que : nettoyage des bassins, nourrissage des tortues, nettoyage des déchets sur la plage et dans la rue, pêche au crabe…
Je garde de ce voyage un excellent souvenir et de vraies leçons que j’ai notamment pu tirer de la population locale.
Être auprès des tortues marines permet de se rendre compte de l’importance de la cause sur l’écologie. En effet, recueillir des spécimens trouvés par des marins et bloqués dans des déchets m’a fait ouvrir les yeux sur les problèmes environnementaux. Je me suis rendu compte que ce n’était pas concret dans notre esprit tant que l’on ne le voyait pas de ses propres yeux.
Cette expérience internationale restera gravée dans ma mémoire à vie et m’a appris beaucoup, sur moi et sur bien d’autres sujets ! »
Vous êtes actuellement en Création et Design en 3ème année, est-ce une spécialisation qui vous a toujours attiré ?
« En rentrant en première année à l’ISCOM, j’avoue que je ne savais pas du tout ce que je voulais faire. La communication était un milieu qui m’intéressait et m’intriguait mais j’avais un réel manque de connaissances sur les métiers de la communication. Petit à petit, j’avais de plus en plus d’affinités avec les matières créatives plutôt qu’avec les enseignements plus « scolaires ». Ce n’était pas vraiment une surprise car j’ai toujours été assez créative depuis mon enfance. Je dirais que c’est une spécialisation qui m’a toujours attiré sans même que je m’en rende vraiment compte. Aujourd’hui, je suis très contente d’avoir choisi la créa car je m’épanouis vraiment dans ce domaine. »
La spécialisation Création et Design permet de transformer la passion des étudiants en une profession captivante où ils apprennent à la fois à être stratèges et créatifs. Ils seront ainsi prêts à concevoir des recommandations créatives et à produire des contenus importants dans de nombreux domaines.
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Une passion pour la création
Vous avez réalisé un joli concept au mois de décembre avec un calendrier de l’avent des logos, pouvez-vous nous en dire plus ?
« C’est un challenge que je me suis lancée après avoir eu l’idée un matin, en me levant. J’avais déjà vu plusieurs créateurs de contenus qui se lançaient des défis créatifs et je me suis simplement dit « pourquoi pas moi ? ». Mon challenge ? Créer un logo par jour pendant 24 jours à partir d’un mot aléatoire. C’était une bonne façon pour exprimer ma créativité et me surpasser. Lorsque j’ai eu cette idée de me lancer sur Instagram sous le nom de pauline_andrivet, je ne me suis pas vraiment laissé le temps de réfléchir, et je pense que, si je l’avais fait, je ne me serais peut-être pas lancée, par peur d’échouer. Au final, ce concept a plu à près de 2900 personnes ! En tous cas, je suis très fière d’avoir réussi à me lancer et d’avoir tenu le coup tout le long de ce calendrier de l’avent ! »
Que vous apporté ce projet ?
« Honnêtement, une raison de créer. Je trouve que c’est parfois dur de faire de la création sans avoir de brief ou de projet de cours. Avec ce challenge, j’ai pu produire quelque chose chaque jour, en continu, avec une contrainte certes, mais c’est aussi ce qui stimulait ma créativité. C’était aussi une très bonne manière d’en apprendre plus sur moi. Je me suis rendu compte qu’avec si peu de temps pour créer un logo, je postais parfois un rendu dont je n’étais pas satisfaite, et cela m’a aidé à relativiser sur mon côté perfectionniste. Parfois, ce que l’on produit n’est pas parfait, et ce n’est pas dramatique. J’ai aussi dû apprendre à être très assidue et productive, ce n’était pas facile tous les jours mais j’ai tout de même réussi à tenir le rythme !
Ce challenge m’a en fait apporté une motivation qui me donne envie de créer encore et encore. Il m’a aussi permis d’être en contact avec beaucoup de personnes qui me félicitaient dans mon travail ou même des jeunes lycéens cherchant leur voie pour leurs études supérieures, par exemple. Ce contact humain était un vrai plus et j’étais ravie d’échanger avec des personnes que je ne connaissais pas, qui avaient donc un avis honnête sur mes réalisations. »
Avez-vous d’autres projets en tête dans les prochains mois ?
« Oui, bien sûr ! J’ai comme projet de continuer à alimenter mon compte Instagram et TikTok avec d’autres de mes créations. Je veux créer du contenu simple mais aussi, pourquoi pas, me lancer à nouveau dans un challenge dans les mois qui viennent ! »
Que peut-on vous souhaiter dans les prochains mois ?
« Le plus important pour moi serait de trouver un stage qui me plait vraiment, dans la direction artistique ou la conception-rédaction. J’ai également lancé mon auto-entreprise à la fin de l’année 2023 afin de proposer des prestations de communication en freelance, et j’espère pouvoir travailler avec plusieurs entreprises dans l’année. En résumé, en 2024, on peut me souhaiter de m’améliorer et m’épanouir par le biais de nouvelles expériences enrichissantes ! »
Un grand merci à Pauline pour avoir répondu à nos questions !
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