À l’ISCOM, les domaines où les étudiants réalisent leurs stages sont nombreux et variés. Le campus de Lyon ne déroge pas à la règle avec des iscomiens qui évoluent dans des agences, associations, entreprises, fédérations… Un exemple ? Manon Flamand, étudiante de 4ème année et actuellement en stage à la Fédération Française du Prêt à Porter. Elle nous retrace les coulisses d’une expérience pas comme les autres.
À la découverte du monde de la Mode
Pourriez-vous vous présenter ?
Je suis Manon Flamand, étudiante en 4ème année à l’ISCOM Lyon. Je suis « un pur produit ISCOM » si j’ose dire, puisque j’ai intégré le Programme Grande École dès la première année. Après avoir tenté les Relations Publiques en 3e année, j’ai finalement décidé de me spécialiser dans l’identité de marque (et la communication globale) pour cette 4e année.
Vous êtes actuellement en stage au sein de la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin, quel est votre rôle et quelles sont vos missions ?
En effet, j’ai rejoint la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin en début d’année en tant qu’assistante Cheffe de Projet. Mes missions sont variées et s’articulent principalement autour du Brand Content. Depuis peu, la stratégie de communication de la Fédération s’oriente principalement vers le digital, c’est donc un enjeu majeur au quotidien pour l’ensemble de l’équipe. Je fais énormément de veille afin d’alimenter nos différents canaux de communication. Je travaille aussi sur la création de contenu (visuel et éditorial), ainsi que sur la création et le développement du podcast corporate de la Fédération. Je seconde également le Directeur communication sur l’organisation d’événements. Enfin, en raison de ma sensibilité pour les sujets RSE dans la Mode, je suis en charge de gérer la communication de ces derniers.
Pouvez-vous nous présenter votre entreprise d’accueil ?
La Fédération Française du Prêt à Porter Féminin, située à Paris, accompagne les entrepreneurs de mode dans le développement de leurs marques sur le territoire et à l’international. Elle rassemble 7 syndicats de la Mode régionaux et représente les entreprises françaises de prêt-à-porter auprès des Pouvoirs Publics, des instances patronales et institutionnelles, des élus et des médias.
La Fédération se compose de quatre services : le service entrepreneuriat, le service international, le service juridique-RSE et le service communication, dont le rôle est de mettre à disposition des entrepreneurs des outils (programmes d’accompagnements) et des aides (distribution de subventions) afin d’assurer le rayonnement global de la mode de prêt-à-porter française.
Comment se déroule le processus de travail au sein de la Fédération ?
Le service communication de la Fédération est composé de 3 personnes : le Directeur communication, la Cheffe de projet digital et donc moi, Assistante Cheffe de projet. Le service communication a vocation à valoriser l’activité de chacun des services de le Fédération à travers une communication BtoB. Nous travaillons en grande partie avec le service entrepreneuriat afin de mettre en valeur les différents programmes d’accompagnements. Le point de départ est toujours le projet/programme. Les différentes équipes concernées se réunissent pour brainstormer, puis nous produisons les éléments au sein du service com’. Nous faisons aussi appel à des experts pour certains projets (boîte de production audio/vidéo, studio créatif, photographe, agence événementielle…) pour lesquels nous faisons de la gestion de projet. Quotidiennement, nous assurons le rôle de la Fédération comme référence du secteur, en alimentant le site, les réseaux sociaux et les newsletters en actualités. Comme il s’agit d’une structure politique organisée, nous soumettons systématiquement les campagnes que nous produisons à validation du Directeur Général et du Président de la Fédération.
Une expérience bien remplie
Avez-vous participé à des événements qui vous ont marqué durant votre stage ?
L’expérience n’est pas terminée, mais globalement, tous les événements auxquels je participe m’interpellent. Je côtoie quotidiennement des pointures du milieu, ce qui est très enrichissant. Nombreuses sont les occasions où les experts se réunissent pour échanger sur les enjeux de l’industrie et réfléchir aux solutions d’avenir. Je pense que d’une manière générale, je découvre concrètement la dimension institutionnelle de la communication, en particulier sur le plan événementiel. C’était d’ailleurs le cas il y a peu, lorsque j’ai assisté à la signature du contrat stratégique de filière « Mode et Luxe » en présence de la ministre de la Culture et du ministre délégué chargé de l’industrie. Par ailleurs, fin mai, la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin co-organise avec la Fédération de la Haute Couture et de la Mode, la 6e édition du Forum de la Mode. Celle-ci se tiendra au Palais de Tokyo à Paris et aura pour thématique « La valeur de la Mode dans un monde en mouvement ». Il s’agit d’un événement significatif pour le secteur. Je suis fière de me professionnaliser en travaillant sur un tel projet.
Par l’intermédiaire de ce stage, j’ai aussi la chance de participer à des shootings, d’être invitée à des événements culturels liés à la mode, comme des vernissages, des expositions, des concerts. C’est un petit plus très agréable !
Comment voyez-vous votre futur ? Dans le domaine de la mode ?
C’est une question complexe à laquelle il m’est difficile de répondre précisément. Je suis de nature très curieuse : j’adore découvrir et apprendre ! Bien que ma sensibilité pour la mode (et particulièrement pour les sujets RSE) soit évidente, je crois avoir besoin à présent d’élargir le spectre pour me nourrir d’autres milieux. La rédaction étant mon point fort dans la communication (et surtout ce que je préfère), j’aimerais le valoriser davantage, au sein d’un média (podcast, TV, presse écrite) par exemple. Mes envies d’international me challengent également beaucoup.
Dans un premier temps, je vais réaliser ma 5ème et dernière année de mon cursus au sein du programme « Planning stratégique et marketing de l’innovation : RSE et économies alternatives. » Au-delà de mes convictions personnelles, il me parait essentiel de maîtriser la dimension RSE de nos métiers de communicants afin d’accompagner au mieux la révolution de sens qui s’opère.
Je pense avoir encore beaucoup à apprendre au côté des professionnels avec qui j’évolue quotidiennement dans ce stage. Ils m’inspirent énormément. Je compte donc profiter pleinement de la fin de cette expérience pour me nourrir de leur expertise et affiner mes projets d’avenir.
Un grand merci à Manon pour avoir répondu à nos questions !
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