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Festival incontournable de la scène musicale lyonnaise, les Nuits Sonores accueillent chaque année de nombreux festivaliers venus découvrir ou voir des artistes locaux mais aussi du monde entier.
Durant cinq jours et cinq nuits, la ville de Lyon vit au rythme des Nuits Sonores et ce, depuis désormais deux décennies. Pour cette 20ème édition, les Iscomiens étaient au rendez-vous et nous plongent dans les coulisses d’un festival pas comme les autres.
20 ans de musique sur le sol lyonnais
C’est le mercredi 28 mai 2003 que se tenait la première Nuit du festival, au Transbordeur de Lyon. 20 ans plus tard, l’identité n’a pas changé et chaque année, des milliers de personnes se réunissent autour de leur passion pour la musique. Dans différents lieux de la capitale des Gaules, des usines Fagor au Heat, en passant par la Sucrière, les participants partent à la découverte des différentes facettes du monde de la musique et notamment de la scène électronique. Entre artistes émergents et références, il y en a pour tous les goûts. Quelques artistes de cette année ? Ashe 22, Zuukou Mayzie, Chilly Gonzales, Maceo Plex, Moderat ou encore Héctor Oaks…
Pour vous expliquer au mieux la particularité de ce festival, nous laissons la parole à Étienne et Lilou, étudiants de 5ème année à Lyon et en alternance au sein de Arty Farty, association qui organise les Nuits Sonores :
Pouvez-vous vous présenter ?
Étienne Lindenlaub : « Je m’appelle Étienne, j’ai 25 ans et j’ai réalisé tout mon cursus en communication au sein de l’ISCOM Lyon. Pour cette dernière année, j’ai choisi de me spécialiser en communication RSE afin d’approfondir mes connaissances dans ce domaine et proposer une communication plus responsable dans les structures que je rejoindrai à l’avenir. D’un point de vue plus personnel, je fais de la musique depuis mon plus jeune âge et je me produis régulièrement dans des lieux de vie nocturne sur Lyon et en France grâce à mon label. Un parcours professionnel et personnel qui fait sens dans mon choix de me diriger vers l’association Arty Farty pour réaliser mon alternance de fin d’études. »
Lilou Rippert : « Je m’appelle Lilou Rippert et je suis en 5e année à l’ISCOM Lyon en spécialisation Créa360.
J’ai toujours été passionnée de musique, je savais donc en m’orientant en communication que j’aurais envie de travailler dans une structure qui ait un rapport avec cette passion : boîte de production, artiste, label … Travailler chez Arty Farty était un objectif sur le long terme pour moi quand je suis arrivée à Lyon. J’étais vraiment heureuse de faire mon stage puis mon alternance au sein de l’association. »
Vous effectuez votre alternance au sein de Arty Farty, quelles sont vos missions au quotidien ?
Étienne : « Lors de cette année d’alternance, j’ai effectué un grand nombre de missions, parmi elles :
- La création de propositions à destination des prospects, dans le but de leur donner envie de devenir nos partenaires.
- La création de bilans pour le partenaire avec qui l’on a collaboré pour lui faire un retour sur ce qui a été mis en place, que ce soit en termes d’événementiel, de communication, ou de programmation dans le cadre du partenariat.
- La création de vidéos pour présenter le club Le Sucre, le food-court HEAT ou encore le festival Interieur Queer.
- Assurer la gestion des partenaires : j’ai en effet assuré les suivis personnalisés auprès des personnes en charge de la communication des différentes marques ou institutions avec qui nous collaborons.
- Réaliser des opérations de communication comme dans le cadre de notre partenariat avec la SNCF où j’ai supervisé la création d’une vidéo avec un artiste qui réalise un morceau dans un train entre Paris et Lyon pour faire sens auprès des personnes qui voudraient venir en train au festival Nuits Sonores. »
Lilou : « Je travaille en tant qu’assistante graphisme et scénographie. Pour le graphisme, j’aide à décliner les différentes chartes graphiques de nos différents lieux et évènements pour des supports prints ou digitaux, ainsi que sur les documents internes. Cela peut aussi être des supports en collaboration avec des marques partenaires. Pour la scénographie, mon travail est de proposer un concept pour un évènement ou un lieu en fonction de toutes les contraintes, de son identité, du budget qu’on me donne….
Cela commence par beaucoup de recherche sur Pinterest, des magazines d’architecte, des médias spécialisés en design, dans le but de proposer ensuite proposer un moodboard. Si ce dernier est validé, je commence à chercher des prestataires pour réaliser mon idée et je demande ensuite des devis. L’étape suivante est le montage de la scénographie sur place.
C’est super gratifiant de voir son travail prendre forme dans l’espace et voir la réaction du public une fois le jour J. »
En immersion dans la 20ème édition des Nuits Sonores
Du 17 au 21 mai 2023 se tenait la 20ème édition des Nuits Sonores, pouvez-vous nous raconter votre rôle dans la préparation de cet événement ?
Étienne : « Mon rôle dans la préparation du festival s’est résumé à :
- Réaliser plusieurs supports de signalétiques à destination des différents sites du festival.
- Veiller à ce que les accréditations pour le festival dédiées à nos partenaires soient bien activées.
- Réaliser une vidéo au format réel en partenariat avec TER dans le cadre de ma Synthèse d’Expérience Professionnelle.
- Compléter mon planning des missions que je dois réaliser lors du festival. »
Lilou : « Mon rôle durant les Nuits Sonores est notamment de tenir à jour un énorme tableau qui rassemble tous nos supports de signalétique et de scénographie. C’est un outil qui nous permet de faire le lien entre les graphistes qui viennent nous aider pour faire l’exe des fichiers, et notre imprimeur qui nous livre tous les supports au fur et à mesure sur nos différents sites. Donc mon rôle est de faire le lien entre les graphistes et l’imprimeur.
Ensuite, j’aide aussi pour l’aménagement des petits espaces sur les sites, comme les loges artistes, le social corner ou encore les endroits de détentes … On essaye vraiment de réutiliser notre parc de mobilier pour créer des espaces agréables pour les festivaliers sans réaliser de nouveaux achats chaque année. Il faut donc repenser les espaces, essayer d’amener quelque chose d’un peu différent. »
Comment s’est déroulé l’événement pour vous ?
Étienne : « L’événement s’est parfaitement déroulé pour moi car j’ai pu remplir toutes les missions qui m’étaient attribuées comme :
- Prendre des stories des différentes activations réalisées avec les partenaires sur les différents sites du festival.
- Échanger avec les partenaires au bar pro sur le festival autour de notre collaboration et des différentes possibilités d’évolution de notre partenariat pour les prochaines éditions.
- Remplir tous les jours les statistiques des stories réalisées dans un tableau Excel dédié.
- Vérifier les besoins photos des partenaires en regardant régulièrement si le brief photo que l’on a fourni aux photographes est bien respecté.
En plus de cela, j’ai bien sûr pu participer à tous les événements organisés lors du festival Nuits Sonores et voir de nombreux artistes de divers styles de musiques (techno, rap, house...) que j’affectionne particulièrement comme : Anetha, Ellen Allien, Moderat (live), Dax J, Mall Grab, Rounhaa, Khali, et la liste est encore longue ! »
Lilou : « Cette année, on fêtait les 20 ans du festival et c’était assez sportif ! Me concernant, j’avoue que si la semaine qui précède l’ouverture des portes est vraiment rythmée, lorsque l’évènement démarre et s’il n’y a pas eu trop d’imprévus avant, c’est beaucoup plus calme. Il faut rester joignable et filer un coup de main en journée pour le montage de certains lieux mais globalement, j’ai vraiment pu profiter des soirées et prendre le temps de découvrir un peu notre programmation. C’est en effet important pour toutes les équipes de pouvoir profiter un minimum de ce pour quoi on travaille toute l’année :) »
Quelques jours après la fin des Nuits Sonores, quel bilan en tirez-vous ?
Étienne : Cela a été pour moi un merveilleux festival avec des grands moments de bonheur partagés avec les équipes d’Arty Farty ainsi que mes amis autour d’artistes connus mondialement. Une semaine particulièrement forte en émotions qui nécessite tout de même quelques jours de repos pour bien se remettre de tout ce qu’on a vécu et de la satisfaction d’avoir participé à la réalisation de l’édition des 20 ans du festival Nuits Sonores.
Lilou : Un bilan super positif ! J’avais un peu plus d’assurance que l’année dernière car c’était ma deuxième édition. Mes missions se sont bien déroulées et le bilan humain qu’on retire de ce genre d’évènement est toujours très émouvant. J’ai travaillé avec une super équipe, avec laquelle je suis contente de continuer à la rentrée. Je continuerais en effet chez Arty Farty l’année prochaine et j’en suis très fière.
Arty Farty, mais pas que…
Durant ces cinq jours bien rythmés, d’autres Iscomiens de 5ème année étaient au rendez-vous en tant que festivaliers bien sûr… mais également en tant que partenaires. Ces derniers jouent un rôle important au sein du festival et ne manquent pas d’animer ce dernier avec différents stands. Mathilde Zeeh, étudiante de 5ème année, s’est d’ailleurs éloignée du milieu bancaire le temps de quelques jours pour rejoindre celui de la musique :
« Dans le cadre de mon alternance en tant que chargée de communication externe au Crédit Mutuel, j’ai pu participer aux Nuits Sonores pour valoriser le partenariat emblématique entre le Crédit Mutuel et les Nuits Sonores. J’ai eu la chance d’être présente pendant les 5 jours sur le site de la Sucrière pour les days. 5 jours incroyables entre techno, rap et affro (mention spéciale pour le concert de Winnterzuko et Le Motel b2b Clara! qui étaient top). 20 ans sans dormir ça se fête ! C’était un plaisir de retrouver le site de la Sucrière et j’ai hâte de découvrir la prochaine édition à la Mulatière ! »
Un grand merci à Étienne, Lilou et Mathilde pour leur témoignage !
Crédit Photo : Arty Farty
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