Chaque année, ISCOM accueille des étudiant·es dans le cadre des échanges académiques. Issu·es de l’Union Européenne, d’Asie ou encore d’Amérique du Nord, ils évoluent pendant plusieurs mois avec les iscomien·nes. L’année dernière, Chunxi He, a fait le choix de rester à Lyon et d’intégrer ISCOM en 4ème année. Elle nous retrace son parcours qui la mènera l’an prochain vers la filière Communication Internationale, nouveau programme à ISCOM Lyon en 5ème année à la rentrée de septembre 2023.
Chunxi, parcours d'une globe-trotteuse
Pourriez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Chunxi He, j’ai 22 ans et je suis d’origine chinoise. Lors de mon cursus d’étude, j’ai eu la chance de vivre en Chine, au Canada et maintenant en France.
On me décrit comme quelqu’un de pétillant et parfois timide. J’aime beaucoup voyager, regarder des films et des séries, écouter de la musique et des podcasts, la gastronomie, la mode, mais aussi prendre des photos.
Le fait de vivre, d’étudier dans différents pays et de beaucoup voyager, cela m’a donné l’occasion d’apprendre et d’utiliser les langues que j’aime, de découvrir diverses cultures, d’observer les gens et les environnements autour de moi. J’ai aussi eu la chance de rencontrer des personnes très intéressantes. Une vie pleine de changements et de surprises qui m’a donné du temps pour réfléchir, pour me connaître et mieux me comprendre.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
J’ai fait ma Licence de Communication Sociale à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) au Canada, et j’ai été diplômée par un échange académique avec ISCOM Lyon. Cette expérience de 5 mois m’a fait tomber amoureuse de la France, ce qui a aussi complètement changé ma vie et mes plans. J’ai finalement décidé de rester en France et intégrer ISCOM Lyon.
Pourquoi avoir fait le choix de rejoindre ISCOM Lyon ?
Avant de prendre ma décision de rejoindre ISCOM Lyon, j'étais assez confuse quant à mon futur. Dans un premier temps, j’ai traversé une période de remise en question avec les difficultés d’adaptation et mes doutes quant à mon orientation. Mais, j’ai eu plein de sourires, de personnes qui m’ont proposé de m’aider, ce qui m’a fait me sentir mieux très vite.
Les cinq mois que j'ai passé ici l'année dernière m'ont permis de sortir de ma zone de confort notamment avec le fait que je ne connaissais personne en arrivant ! J’ai ainsi pu faire un gros travail sur moi-même.
J'aime le fait que le programme d'études ici tienne compte de l'avenir et nous immerge dans le monde professionnel. Il nous permet de passer progressivement du statut d'étudiant à celui de professionnel tout en mettant nos apprentissages à profit dans nos différentes expériences.
En dehors de cela, l’ambiance générale et l'environnement sont aussi les raisons pour lesquelles j'ai choisi de rester. Que ce soit pendant les cours ou pendant le stage, j’ai toujours eu la chance de rencontrer des gens très gentils et doux. Le fait qu’il y ait du soleil et qu’il fasse chaud à Lyon a également pesé dans la balance !!
L'importance de la communication internationale
Travailler en France, est-ce un objectif pour vous ?
Au lieu de le voir comme un objectif, je préfère prendre cet endroit comme un point de départ.
Pour l’instant, oui c’est un objectif. Mais compte tenu de mon expérience et de mes préférences de carrière, je voudrais travailler davantage dans un milieu international. En plus, je ne veux mettre de côté aucune des langues que je maitrise car c’est ma force, ce qui peut aussi m’aider à m’ouvrir plus de portes. La France compte de nombreuses entreprises et des marques internationales que j’apprécie, il serait idéal d’avoir la chance d’y travailler. Je ne me ferme néanmoins aucune porte.
Avez-vous noté des différences, sur le plan professionnel ou non, entre la France et les pays où vous avez eu l’occasion de vivre ?
Pour l’instant, les pays dans lesquels j’ai réellement vécu sont la Chine, le Canada et la France.
J’ai effectué mes études avant ma licence en Chine, et personnellement, je pense que le niveau de l’éducation de base là-bas est haut. Bien que le programme académique soit plus intense et mette plus de pression sur les étudiants par rapport à de nombreux pays d’Europe et de l’Amérique du Nord, je dois admettre qu’il nous donne une base très solide. J’ai eu l’occasion d’être exposée à des domaines différents et d’étudier en profondeur avant d’avoir une idée claire de mon avenir, ce qui m’a aussi rendue plus déterminée dans mes choix ultérieurs.
Avant de venir en France, je pensais que les études canadiennes étaient déjà très pratiques, mais par rapport à la France, elles sont plus théoriques. Il y a aussi moins de spécialisations en communication. Là-bas, l’emploi du temps est relativement libre, avec 15 heures par semaine de cours et le reste du temps consacré à diverses missions reliées. Étudier au Canada m’a aidé à développer mon autonomie.
En France, le programme d’études est beaucoup plus dense, mais en même temps, il y a beaucoup plus de pratique comme les mises en situation professionnelle. Et que ce soit en stage ou en alternance, l’école accorde une grande attention à la transition entre la vie professionnelle et les enseignements.
Je ne pense pas que l’un soit meilleur que l’autre, c’est plutôt un choix personnel et les deux modèles conviendront à différentes personnes.
Vous êtes à quelques jours de démarrer votre stage de 4ème année, pouvez-vous nous en parler ?
Avant le début du semestre, j’avais pas mal d’appréhension à propos du stage. Heureusement, j’ai trouvé très tôt un stage qui me plaît ! Fin janvier, j’occuperai le poste d’Assistante Marketing Chine chez Aoste. Ce poste est dans une équipe indépendante du département marketing d’Aoste, dédiée au marché chinois, et il requiert une capacité à parler trois langues. L’équipe est composée de personnes de différents pays, pour autant que je sache, il y a un Chinois à Shanghai, le directeur est espagnol à Madrid et mon tuteur est français à Lyon, la langue de communication entre-équipe est l’anglais.
Ce stage a quatre missions principales : développement de nouveaux produits pour la Chine, promotion, support de la vente, communication et veille. De plus, je serai en charge des relations entre l’équipe en Chine et celle en France. J’étais très enthousiaste lorsque j’ai vu cette offre, car elle comprenait de nombreux domaines que je n’avais jamais abordés auparavant, et je peux relier les deux pays les plus importants pour moi dans ce travail.
Je n’aurais jamais pensé que je travaillerais un jour pour une entreprise dans l’alimentaire, mais j’ai hâte d’y évoluer. Je suis aussi un peu nerveuse, car c’est encore un nouvel environnement et un nouveau domaine, mais je pense que j’en retirerais beaucoup et que je grandirais quoi qu’il arrive.
Avez-vous un projet en tête pour votre alternance ?
Étant donné que le stage n’a pas encore commencé, je n’ai pas encore trop pensé à l’alternance. À l’heure actuelle, si le stage se passe bien et que j’ai l’opportunité de faire le pont avec l’alternance, j’accepterais avec plaisir. Après 6 mois, j’aurai certainement une meilleure compréhension de l’entreprise et du business actuel. Néanmoins, je ne me ferme pas de portes et suis ouverte à toute opportunité.
Chunxi intégrera l’année prochaine la nouvelle filière Communication Internationale qui s’ouvre à Lyon. Une majorité des cours seront en anglais et forment les iscomien·nes à des postes à vocation internationale. Vous êtes intéressé·es à l’idée d’intégrer cette formation ? N’hésitez pas à nous contacter ou à passer nos épreuves de sélection.
Un grand merci à Chunxi pour avoir répondu à nos questions !
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