Chaque année, les iscomien·nes ne manquent pas de s’envoler aux quatre coins du monde lors des échanges académiques. Autriche, Espagne, Danemark, Mexique, Corée du Sud… les destinations sont nombreuses et offrent l’opportunité aux étudiant·es de s’immerger complètement au sein d’une nouvelle culture. Cassandre, étudiante de 3ème année de la spécialisation CRÉA360 à Lyon, est partie début 2023 à Trois Rivières, au Canada. Elle nous retrace les premiers mois d’une expérience pas comme les autres.
L’aventure canadienne, une expérience enrichissante
Pourriez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Cassandre Benard, j’ai 20 ans et je suis originaire de l’île de La Réunion. Je suis actuellement en 3ème année à ISCOM Lyon en spécialisation Créa 360 et en janvier 2023, je me suis envolée vers le Québec pour un échange de 4 mois à l’Université de Trois-Rivières !
Qu’est-ce qui a motivé votre choix de partir au Québec ?
J’ai toujours voulu voyager un maximum durant mes études. J’avais vraiment envie de découvrir un nouveau pays tout en rencontrant des étudiants de mon âge et de cultures diverses. Lorsque l’occasion s’est présentée à moi en 3ème année à ISCOM, j’ai sauté le pas car l’opportunité de voyager 4 mois sur le continent américain ne se présentera peut-être pas 2 fois.
De plus, le Québec est la partie francophone du Canada. J’avais envie que la langue ne fasse pas barrière à mon apprentissage et à mes rencontres.
Premiers pas sur le sol Canadien
Comment s’est passée votre intégration au sein de l’université ?
Nous étions très nombreux à venir de l’international pour la session d’hiver 2022 à l’Université de Trois-Rivières. Je me sentais donc déjà un peu moins seule dans cette situation. Finalement, les québécois sont des personnes vraiment accueillantes. Les professeurs nous ont rassurés dès les premiers jours et les étudiants venaient naturellement à notre rencontre. Cela m’a permis de me sentir à l’aise pour aller vers les autres !
Avez-vous noté des différences entre l’enseignement en France et au Canada ?
L’enseignement n’est pas si différent de celui dispensé au sein des universités françaises. Les cours sont assez magistraux et les étudiants en autonomie. Les différences se remarquent surtout au niveau de la relation professeur-élèves : au Québec, tout le monde se tutoie par exemple. C’est quelque chose qui m’a beaucoup perturbé car je n’ai jamais eu l’occasion de tutoyer mes professeurs. Mais ce n’est qu’une question d’habitude ! Au sujet de l’absentéisme ou encore des devoirs à rendre, les professeurs font vraiment confiance aux élèves. Il y a une vraie relation de donnant-donnant que l’on ne retrouve pas forcément dans le système français : les professeurs sont moins stricts au Canada, mais il est du ressort de l’étudiant de faire preuve d’assiduité.
Plus généralement dans la vie quotidienne ?
Le Québec, bien qu’il soit un territoire francophone, est très américanisé. Dans le mode de vie, les habitudes alimentaires ou encore la mentalité, le Québec se rapproche plus des États-Unis que de la France, d’après moi. Cela m’a étonné car je pensais que la langue n’était pas le seul point commun que nous avions avec le Québec, que leur culture se rapprochait aussi de la nôtre. Mais à ma grande surprise, pas tant que ce que j’imaginais.
Ces premières semaines vous donnent-elles envie de venir travailler plus tard au Canada ?
Que ce soit en cours ou dans ce que j’aperçois en ville, les techniques de publicité et de communication au Québec ont des approches différentes des nôtres, en France. J’ai remarqué qu’ici, la communication est très stratégique et moins créative que ce que nous connaissons, surtout en ce moment, en France. C’est pour cela que je me vois moins travailler ici, ayant une imagination assez débordante !
Avez-vous eu l’occasion de découvrir Trois-Rivières et ses alentours ? Peut-être d’autres grandes villes ou territoires ?
J’ai pu arpenter les rues du centre-ville de Trois-Rivières, découvrir le port et me balader sur l’Île Saint-Quentin. Je suis aussi allée à la rencontre des buildings de Montréal et des quartiers rustiques de la ville de Québec. En effet, les québécois comparent souvent Trois-Rivières à la campagne, Montréal à la grande ville et Québec aux quartiers traditionnels et familiaux.
Un petit détour à Toronto s’est aussi organisé, pendant lequel j’ai pu réaliser un de mes plus grands rêves : découvrir les Chutes du Niagara !
Un grand merci à Cassandre pour avoir pris le temps de répondre à nos questions ! Retrouvez ses aventures sur Instagram : @lisaetcass !
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