Interview avec Anatole Bonnet, étudiant et entrepreneur.
L’ISCOM Lille encourage ses élèves décidant de mettre en place des projets personnels à côté de leurs études et rend possible la double vie d’entrepreneur et étudiant. C’est le cas d’Anatole Bonnet, étudiant à ISCOM Lille mais aussi entrepreneur et président du BDE Babylon. Il nous parle aujourd’hui de son quotidien en tant qu’iscomien et professionnel.
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ISCOM : Bonjour Anatole, peux-tu présenter tes activités et parler un peu de toi ?
Anatole : Bonjour, je m'appelle Anatole Bonnet et je suis étudiant à l'ISCOM Lille en 2e année du programme grande école.
En parallèle de mes études j’ai le statut d'auto-entrepreneur en tant que prestataire technique événementiel et DJ.
Je suis auto-entrepreneur depuis maintenant un an. À ma majorité, j’ai effectué les démarches pour acquérir ce statut afin de professionnaliser mon activité. De plus, depuis Juin 2023, je me suis lancé dans une toute nouvelle aventure, celle de monter un BDE. Je consacre donc une grande partie de mon temps à la présidence de ce BDE.
ISCOM : Pourquoi as-tu décidé de te lancer dans l’entrepreneuriat et de monter un BDE pendant tes études ?
Anatole : J'ai décidé de me lancer dans l'entrepreneuriat et de monter un BDE en parallèle de mes études dans le but de travailler dans un environnement que j’aime et qui me ressemble. Ces deux activités me permettent de développer mes propres projets tout en étant accompagné par des professionnels. Etre libre financièrement et travailler en fonctions des besoins et des périodes est un gros plus.
J’ai choisi de prendre le poste de président car les missions étaient intéressantes surtout l’opportunité de developper les capacités de management.
ISCOM : Que t’apportent ces deux activités à titre personnel ?
Anatole : Mes deux activités extra-scolaires m’apportent énormément au sens personnel. Je développe notamment mon sens des responsabilités, par exemple la sécurité des étudiants lors du WEI. J’ai acquis de nombreuses compétences professionnelles comme la gestion d'une comptabilité et d'une entreprise dans tous ses aspects (légales avec les déclarations, sécuritaires avec les différentes normes à respecter). J’ai aussi développé mon côté relationnel pour trouver des clients et des partenaires, j’ai appris les codes pour communiquer dans le monde professionnel.
Mon rôle de co-président de BDE me permet de développer des compétences de management qui sont plus compliquées qu’elles en ont l'air ! Tout ce que j’apprends dans le cadre de ces deux activités représente un gain précieux pour mon avenir dans le monde professionnel.
ISCOM : Selon toi, une corrélation entre ces deux activités existe ?
Anatole : Oui les deux se complètent sur plusieurs points, c’est même un réel avantage. Grâce à mon expérience d’auto-entrepreneur je peux apporter de la valeur ajoutée dans l’organisation de mon BDE. Je mets à profit mes connaissances de techniques événementielles et je partage mon carnet d’adresses en sélectionnant les partenaires les plus propices pour le BDE. (Directeurs de bars, club et prestataires techniques). C’est un gain de temps dans la recherche de prestataires car en employant des professionnel avec qui j’ai travaillé, je connais leur qualité et leur fiabilité.
Le fait d'avoir deux activités me permet de tester, avec une clientèle assurée (les étudiants), de nouvelles prestations. En réalité, mes deux activités relatent, sur certains points, du même secteur professionnel (évènementiel). Ça me permet donc de pouvoir les lier au quotidien, me faisant ainsi gagner du temps.
ISCOM : Appréhendais-tu de te lancer dans ces activités et de les combiner avec ta vie d’étudiant ?
Anatole : Oui, prendre la décision de combiner trois activités a été compliqué, au début surtout. Il a fallu le faire comprendre à mes parents qui, ne voulaient pas que je délaisse mes études pour mon activité. Bien que cela ai traversé mon esprit, particulièrement sur les mois où j’ai pu dégager du bénéfice, j'ai toujours eu conscience qu'un diplôme me serait utile et me permettrai de développer d'autres compétences. J’avais peur de ne pas savoir gérer les trois en même temps. J’ai du accepter de manquer certains évènements familiaux pour honorer mes engagements professionnels. La gestion du temps est un des gros points qui me faisait peur surtout quand j’ai lancé mon activité d’auto-entrepreneur. Le fait de me rajouter la gestion d'un BDE a été le fruit d'une longue réflexion, notamment avec tous les membre de l’équipe sur l'organisation pendant l'année afin de me dégager du temps pour mon activité professionnelle et ma vie d’étudiant.
Le BDE est donc géré de façon à ce que je m'occupe seulement du cadre légal, (contrats et prestataires), alors que Zoé DECOENE, ma co-présidente, s'occupe du reste. Cette répartition est bien pensée car je ne suis pas tout le temps présent !
ISCOM : À quoi ressemble ton quotidien ?
Anatole : Mon quotidien est différent chaque jour car les missions varient quotidiennement. L'avantage d'être auto-entrepreneur me permet de choisir les missions et de gérer mon emploi du temps. J’arrive à me dégager du temps pour profiter de mon entourage et prendre du temps pour moi. Il y a, au cours de l’année, des périodes de rush où je suis très pris et d’autres périodes beaucoup plus calmes.
ISCOM : As-tu des tips pour combiner trois activités au quotidien ?
Anatole : Pour gérer trois activités au quotidien il est primordial de savoir déléguer, ce qui n'est pas facile au début. Il faut aussi avoir conscience que les trois activités vont me permettre de développer de nouvelles compétences. Il faut aussi savoir dire non de temps en temps.
En règle générale, je regarde mon emploi du temps de cours, les dates prévus à l'avance dans le cadre de mon activité pro, et ensuite je regarde les missions importantes du BDE. Enfin, s'il me reste un peu de temps j'accepte des missions de dernière minutes !
ISCOM : Un dernier mot pour conclure ?
Anatole : Ce sont de belles aventures qui, je l’espère, vont durer. Ces années auront été formatrices et pleines de belles rencontres. J’ai appris à me découvrir moi même, à savoir ce que j’avais envie de faire et à découvrir mes méthodes de travail. L’ensemble de mes missions sont en lien avec mon cursus à l’ISCOM. Grâce à mes expériences j'hésite encore entre la spécialisation évènementiel, influence et réputation pour développer mes compétenses ou la spécialisation création et design pour développer de nouveaux skills.
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