Formation-en-Communication

Étudier à Bordeaux : faire le choix de l’école privée

Avec 26 % des étudiants français inscrits dans un établissement privé contre seulement 10 % en 2000, l’enseignement supérieur privé connaît un essor sans précédent. À Bordeaux, les écoles se multiplient, attirant chaque année de nouveaux profils. Mais comment faire un choix éclairé ? Focus sur les bonnes pratiques et sur les témoignages d’étudiants de l’ISCOM Bordeaux.

 

Un secteur en pleine explosion


Le phénomène n’est pas nouveau, mais il s’accélère. En Gironde comme ailleurs, les écoles supérieures privées fleurissent, notamment dans les domaines de la communication, du commerce, du numérique ou encore de l’hôtellerie. En cause ? Un enseignement public saturé, une offre pas toujours adaptée aux besoins du marché, et un virage assumé vers des formations professionnalisantes.

Agnès Van Zanten, sociologue et directrice de recherche au CNRS, souligne que « les écoles privées ont investi des secteurs peu occupés par l’Éducation nationale. […] Et il y a aussi un marketing offensif de nouvelles enseignes à but lucratif. »

 

VISITE NOS CAMPUS

 

Bien choisir son école : les 5 points clés à vérifier

  • Labels & accréditations
    Vérifier la présence de labels reconnus comme EESPIG, RNCP, EQUIS, AACSB, AMBA… Gages de qualité et de reconnaissance institutionnelle.
  • Reconnaissance du diplôme
    Attention à la différence entre diplôme d’État (licence, master) et titre professionnel inscrit au RNCP. Le premier est délivré par le ministère de l’Enseignement supérieur, le second par celui du Travail.
  • Alternance possible ?
    L’alternance est souvent mise en avant par les écoles privées. Assurez-vous que l’école accompagne réellement les étudiants dans la recherche d’un contrat et que l’alternance est adaptée au niveau d’études.
  • Volume horaire de cours
    Méfiez-vous des écoles qui proposent peu d’heures de cours ou de longues plages de “travail personnel”. Un enseignement sérieux inclut un rythme soutenu et structuré.
  • Visite de l’établissement
    Ne vous fiez pas uniquement aux salons ou brochures. Rendez-vous sur place, assistez aux journées portes ouvertes, ressentez l’ambiance, rencontrez les enseignants et les étudiants.

 

Public vs privé : des attentes différentes

Guillaume Petit, directeur de l’ISCOM Bordeaux, rappelle dans l’article de Sud Ouest que le privé n’est pas forcément en opposition au public, mais complémentaire :
« L’ISCOM est spécialisée dans la communication et la création. Elle a été créée à Paris en 1986 et a aujourd’hui dix campus en France. Celui de Bordeaux accueille 240 étudiants, allant du bachelor de responsable de communication (bac + 3) au mastère de manager de la communication (bac + 5). Nos étudiants ont des liens avec le monde professionnel. Chaque année, ils ont des stages obligatoires. L’alternance, qui ne concernait auparavant que les élèves de cinquième année, a été élargie à ceux de troisième et de quatrième année, à la demande des entreprises du territoire. Et, en mai, un comité scientifique rassemblant sociétés publiques, privées et agences de communication se réunira autour de l’ISCOM pour échanger et pour qu’on puisse entendre leurs besoins. Nos étudiants sont épaulés et suivis, ils ont des aides pour leurs CV, lettres de motivation, entretiens. Tous nos intervenants sont des professionnels de la communication et de la création. Pour moi, les étudiants qui nous rejoignent après des années de com à la fac, c’est une richesse, les uns apportent aux autres. Ceux qui ont appris de manière plutôt théorique servent à ceux qui ont déjà une expérience pratique. Cela fonctionne sous forme d’émulation. Le privé et le public sont complémentaires. »

De son côté, Pascal Hauquin, de l’université Bordeaux Montaigne, souligne que « la méthode de travail universitaire est issue directement de la recherche. Elle encourage la mobilisation de connaissances, l’analyse de contenu et l’autonomie. » Deux visions compatibles, qui attirent des profils différents.

 

Témoignages d’étudiants de l’ISCOM Bordeaux

« Je m'appelle Félix, j’ai 20 ans et je suis en 2e année de mon Bachelor. Ce qui m’a plu à l’ISCOM, c’est l’énergie créative et l’approche très concrète. Dès la première année, j’ai pu faire un stage en agence, ce qui m’a permis de plonger tout de suite dans le monde pro. On apprend à construire des stratégies, à s’exprimer avec impact et à travailler en équipe sur des projets qui ont du sens. »
Félix – 2e année – PGE Marketing et Communication à l’ISCOM Bordeaux.

« Je m’appelle Manon, j’ai 22 ans, et après une licence en info-com, j’ai réalisé que ce que je préférais, c’était la partie créative. J’avais envie d’aller plus loin, de concrétiser des idées visuellement. C’est ce qui m’a amenée à l’ISCOM, d’abord en Création et design de marque, puis cette année en Direction de création et motion design. Ici, j’ai trouvé un environnement stimulant : on apprend en faisant, on développe notre univers graphique et on collabore sur des projets concrets qui nous ressemblent. »
Manon – 5e année – MBA Création graphique et Motion Design à l'ISCOM Bordeaux.

 

Une tendance appelée à durer ?

Entre multiplication des offres, besoin de formations adaptées, et recherche de sens chez les jeunes, l’enseignement privé a de beaux jours devant lui. Mais comme le souligne Sud Ouest, la vigilance reste de mise : contrôle qualité, reconnaissance des diplômes, encadrement réel des étudiants… Les familles doivent être bien informées pour éviter les désillusions.

À l’ISCOM Bordeaux, les certifications RNCP de niveaux 6 et 7 sont assurées, garantissant la reconnaissance des diplômes. L’accompagnement des étudiants y est attentif et structuré, la professionnalisation est au cœur de la pédagogie, et les étudiants bénéficient d’un solide réseau d’entreprises partenaires. Selon le classement 2025 du Figaro Étudiant, l’ISCOM est l’école la plus citée par les recruteurs.

N’attends plus, choisis l’ISCOM 

JE M'INSCRIS

 

 

Source : Sud Ouest, Supplément spécial – Enseignement supérieur privé, 9 avril 2025.