L’Audacity Week s’est tenu du 4 juillet au 8 juillet 2022 à ISCOM Paris. Durant 5 jours, les étudiants de 5ème année ont travaillé sur des projets de groupe et ont suivi différents Tracks. Parmi les Tracks proposés, celui du métavers et de l’apprentissage, un sujet récurrent dans notre société, leur défi : réinventer ISCOM dans le métavers.
Ce Track a proposé aux étudiants une sensibilisation aux futurs usages des métavers dans la vie professionnelle et dans le domaine de la communication. C’est l’occasion pour les élèves de proposer un projet pédagogique incluant le métavers au sein du cursus ISCOM avec ce que cela ouvre comme perspective mais aussi ce que cela implique comme contraintes.
Vivre une expérience avec dans la réalité virtuelle
Au cours de la semaine, les étudiants du Track ont pu vivre une initiation aux casques de réalité virtuelle. Leur niveau de connaissance étant variable, certains découvraient pour la première fois la sensation du casque et d’autres étaient plus à la recherche d’approfondissement. Pour les intervenants qui animaient ce module, l’idée était de proposer aux étudiants une expérience pratique et nécessaire pour concevoir leurs projets pédagogiques mais aussi de fournir les bases des théories du métavers grâce à des conférences assurées par L’ADN.
Découvrir les possibilités et les limites des casques
Selon Franck Trampal, professeur qui encadrait nos étudiants et membre du Laboratoire scientifique V-Experience/Metaverse, les casques de réalité virtuelle possèdent des défauts : on ne peut pas rester dans le métavers pendant très longtemps car cela peut créer une désorientation, des maux de têtes et obligent à envisager des durées courtes d’exposition dans le métavers. Cette première prise de contact avec la réalité virtuelle et les sensations qu’elle procure permet aux étudiants d’affiner leur projet de groupe et leur présentation à l’aube de cette nouvelle expérience.
En effet, Alice Lebrun et Margaux Mabec, étudiante en 5ème année, partagent cet avis, les applications métavers qui comportent trop d’animations visuelles et de mouvement génèrent des maux de têtes ou des nausées : « Les jeux qui bougent trop, c’est horrible ! », « je n’ai pas aimé le roller coaster ». C’est un challenge pour les élèves que de proposer une pédagogie innovante qui prenne en compte l’arrivée des métavers tout en respectant les limites du corps humain. Cependant les élèves prennent cet outil comme une formidable opportunité, « je pense que 20 minutes de cours sont plus productives que deux heures de cours classiques » nous dit Alice Lebrun.
Le métavers offre de nombreuses opportunités
Les étudiants voient à travers le métavers des occasions pour les marques en termes de marketing et de communication et prennent au sérieux les opportunités futures de développement de publicité et de communication dans le monde virtuel. C’est d’ailleurs ce qui a attiré certains étudiants vers ce Track. Clément Coullomb, étudiant en 5ème année, nous dit qu’il n’était pas vraiment renseigné sur le sujet auparavant mais qu’il avait conscience de ses enjeux : « c’était pour moi le sujet à prendre, je cherchais à en apprendre plus en choisissant ce Track ». Certains étudiants qui avaient déjà eu des expériences de réalité virtuelle se sont montrés très enthousiastes quant aux opportunités d’enseignement proposées par la réalité virtuelle. Nicolas Meiller, étudiant en 5ème année, se dit « super enthousiaste sur la possibilité d’implanter des modules métavers dans les programmes ISCOM. Même si nous ne pouvons pas avoir des journées 100 % virtuelles, on va devoir réinventer les cours traditionnels pour augmenter l’expérience d’apprentissage. Les jeunes sont amateurs de ce genre de pratiques, par exemple Travis Scott a réalisé l’événement regroupant le plus de public dans le multivers lors d’un concert en réalité virtuelle. »
« ISCOM a donc voulu répondre à ces enjeux en créant un laboratoire spécialisé avec 10 professeurs qui réfléchissent aux métamorphoses que ces technologies vont engendrer dans la communication et la création marketing. Cette semaine a été conçue pour immerger les élèves dans le nouvel environnement du métavers et ouvrir les consciences de ce que pourrait être la nouvelle éducation avec le métavers. L’objectif est d’obtenir grâce à cela une forme d’apprentissage augmenté. » nous confie alors Nathalie Badreau.
ISCOM se maintient à la pointe de l’innovation tant sur le plan des contenus pédagogiques que sur celui des modes d’apprentissage pour proposer aux étudiants une formation qui augmentera leurs performances.
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